Dear,
je ne sais pas si tu m’a déjà fait un virement sur celui là, mais je te le renvoie en fin de ce mail (regarde bien).
Je reviens à l’instant d’une promenade sur ton blog, c’était pour prendre l’humeur du prochain spectacle.
Quel bonheur de te lire ! J’adore que tu cites le bus 45.
Cela devient un fantasme, le bus 45, a place to be. Un truc proustien (on n’a jamais parlé de Proust tous les deux, il faudrait).
Je relis La recherche en ce moment, je la connais par cœur, mais je la relis et, des fragments de ton écriture du blog (blog, quel mot hideux) me font penser à Proust. Je trouve que tu es proustien. Le sais-tu ?
Je ne sais pas où cela se loge encore, mais il y a quelque chose de ce temps, dans ton écriture, dans tes spectacles et dans l’évocation
du bus 45. Le bus 45 c’est ta petite phrase de Vinteuil à toi (Un amour de Swann).
Qui l’aurait cru? Lyonnais (presque) et proustien.
Et puis c’est vrai, il faut ne faut plus que tu te fasses de souci, que tu rales à propos du nombre de spectateurs (on en parlait avec Perrine (il faut qu’elle joue dans le N°5) l’autre soir chez elle).
Ils sont là, les spectateurs, à la Lyonnaise.
Si Paris n’est pas une fête, ce n’est plus Paris, mais si Lyon n’est pas une fête, c’est toujours Lyon.
Lyon est imprenable. Oui. Mais tes spectacles sont imprenables, comme on dit d’une vue qu’elle est imprenable, tellement elle est belle.
Bien à toi
C
(Je ne sais pas si tu as tous tes titres des spectacles maintenant, mais si il en manque un, ce sera Bus 45.)
Labels: correspondance lyon
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