Je regarde cette fille, Nina, sombrer et chaque soir ce naufrage me déchire et m’illumine. (En même temps.) Lætitia Dosch rend réelle cette fille, quand je suis dans l’appartement avec elle, je l’entends encore. C’est le mystère de la grande actrice : où et quand commence et finit sa vie ? On ne sait pas. C’est quantique… Il n’y a pas de fermeture…
Je vois sur FaceBook décrire par mes amis les spectacles qui ont leur première à Paris cette semaine et je n’y crois pas. Les sujets m’en tombent des yeux, l’incommunicabilité, la révolution française, etc. Je ne peux pas croire que tout ça ait le moindre intérêt. Vous m’excuserez… Moi, je suis juste embêté parce que j’ai promis encore quatre spectacles, ici, à Lyon, et que je n’ai plus du tout envie de les voir, même mes propres spectacles je n’y crois plus, je ne crois qu’en La splendide actrice...
Encore deux soirs de ce spectacle devant lequel, pas seulement moi, mais toute l’Europe aurait dû s’incliner (s’il y avait une logique, je l'ai déjà dit).
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