Monday, August 29, 2016

David, bonjour, j’espère que tout va bien pour toi, je m’aperçois que j’ai coupé les ponts avec toi (je ne retrouve même plus ton adresse e-mail), mais je voulais te dire que je ne suis plus du tout (depuis longtemps) dans un état d’esprit blessé : je ne suis pas rancunier, j’oublie toujours très vite ce qui, un jour, a pu me fâcher — la vie donne dans tous les sens, de toute façon — et j’ai une espèce de dédain de la carrière, ça, c’est une folie car c’est très beau, une carrière. Donc juste te dire ça : on ne fera peut-être jamais rien sous ta direction, peu importe, mais tu restes vif dans mon cœur, et ainsi j’ai hâte de voir ton prochain spectacle, de la série de ceux qui m’ont ébloui dans la nuit comme des phares. J’ai aperçu Philippe dans la foule du bar du In, on n'a pas fait l’effort d’aller l’un vers l’autre, mais je me suis dit que c’était idiot, je n’ai rien à reprocher à personne (enfin, juste à une personne, mais, ça, c’est une histoire qui n'a rien à voir...) T’embrasse

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