Thursday, April 20, 2017


Olivier Steiner nihiliste, je suis d’accord (et bien déçu néanmoins). Ici où je donne un stage en Franche-Comté tout le monde vote Mélenchon et beaucoup me disent qu’ils voteront Le Pen au deuxième tour… Il y a quelque chose qui ne va pas. On vote Mélenchon et vous avez intérêt qu’il passe sinon on vote Le Pen. Ça ne va pas. 
Mais il y a une chose dont je suis redevable à JLM, c’est vrai, c’est d’avoir pulvérisé le PS (même si mon ami Nicolas Moulin, mélenchoniste encore plus d'acier que toi, me dit que ce n’était pas difficile à faire, il suffisait de souffler dessus).
La phrase de Duras est une phrase, comme elle disait, de gai désespoir, mais sa reprise par Steiner est désespérée — et quelle tristesse… Il m’a accompagné récemment sur le Proust… La phrase la plus importante pour moi est celle-ci : « Si au moins pouvait être élu quelqu'un qui juste ne ferait rien de plus ». Elle est anonyme.
Ah oui, je peux avoir peur de la gauche ! Surtout après cinq ans de gouvernement Hollande plus dextrême-droite que celui de Sarkozy avec les Roms, les pauvres, les réfugiés (j’habite à La Chapelle) Il paraît que Hollande a quand même essayé de faire quelque chose de pas trop con, qu’on s’en apercevra plus tard… Et les intellos, en effet, où ont-ils été pendant ces cinq ans ? Sauf toi, bien entendu, sauf toi à qui on ne peut pas reprocher de ne pas être sur tous les fronts ! Dans toute cette agitation pour Mélenchon, une seule chose ma touchée, pas deux, une seule chose dans l'invraisemblable océan de toute la connerie humaine et de sa capacité de haine, c’est l’appel de Jean Ziegler. Je l’ai réécouté plusieurs fois. Si je vote dimanche pour JLM, ce ne sera qu’à cause de cet appel et en me pinçant le nez pour tout le reste, ce qui est beaucoup car j’ai vraiment, vraiment, vraiment été harcelé. Beauté de cet appel qui se termine par les mots : « soutien inconditionnel », mais ces mots sont vraiment reliés aux sensations d'un homme magnifique. Aussi magnifique que toi, je t’embrasse, très chère Pascale, 
Yves-Noël 

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