D es travaux et des chaleurs excessives
Paris est une joie de vivre permanente, je dirais même plus : un festival d’Avignon permanent. Hors, moi, à Avignon, moi personnellement, je n'y tiens que trois jours, à Avignon, pendant le festival, quand je n’y travaille pas, c’est-à-dire trop souvent. Hier nous sommes allés en forêt, dans les allées, dans un parc, voir les arbres, le croissant de la lune, la tombée du jour, la nuit d’hiver. Rien d’équivalent. Mais on loupe tout à Paris, pourquoi ne pas y vivre, à la campagne ? On loupe tout parce que la société (de consommation, je vous le rappelle) nous place dans des niches ciblées, des niches d’indignation, beaucoup, mais ce n’est que pour mieux se vendre, alors on ne trouve que ce que les robots pas encore au point pensent qu'on doit trouver, pas l’aiguille d’or dans la botte de foin. Trop d’infos tue l’info, on ne sait pas, on mendie. Par exemple, quelque chose qu'on a loupé, Dominique me montre, c’est la nuit à la philharmonie, huit heures d’une grande berceuse qu’on écoute allongé sur un matelas individuel (malheureusement — et il faut apporter sa literie). Maintenant j’écoute la musique de Max Richter intitulée Sleep sur Youtube en raturant ce post... On va louper le troisième volet d’une tétralogie sur Moby Dick au Théâtre du Voyageur (ou par le Théâtre du Voyageur, je ne sais pas), quai D à la gare d’Asnières-sur-Scène (sorry du lapsus). N’est-ce pas merveilleux ? On prend le train gare Saint-Lazare et, arrivé à destination (il paraît que c’est à cinq minutes), on ne fait que changer de quai ! Ce soir il y a tout le monde à la première de Jonathan à Nanterre. Mais je suis à Vanves, mon meilleur ami de Nantes, Tanguy Malik Bordage (voir photo, vous comprendrez) y présente son Projet Loup des Steppes que j’ai loupé jusqu’ici (qui se joue aussi demain et plus tard, en décembre, à Gennevilliers). Demain, à 16h, à La Loge, le nouveau spectacle de l’excellente Christine Armanger. Puis, de Joris Lacoste, Suite n°3 ‘Europe’ dont j’attends beaucoup. Et puis les Chiens de Navarre aux Bouffes du Nord (comment s’en passer ?) Et puis le surnaturel spectacle de François Gremaud au Rond-Point où je me languis de retourner car il se joue en neuf épisodes, un peu comme la berceuse immense, mais on n’y va pas avec sa literie, c'est dommage. Etc. — Et si on on replantait des arbres ?
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