L a Fin du contraste
« Oui, il y a plus d’unité. Il n’y a plus de différence, dans Le Paradis, entre une courge et un visage parce que dans mon esprit, il n’y a aucune différence à filmer une courge, une jeune fille, une vieille dame, un jeune homme. C’est la même vitalité atomique. Peut-être y avait-il une plus grande différence dans mes films précédents : je n’arrivais pas à rendre mon sentiment d’aujourd’hui qui est qu’il n’y a aucune différence. C’est plus qu’une fraternité entre une courge et un visage, c’est que c’est totalement la même chose. Avant, je jouais davantage sur le contraste entre un visage et un objet dit « inanimé » qui ne l’était pas pour moi. Maintenant, je ne sais même pas ce que c’est qu’un contraste. »
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