Sunday, March 10, 2019

C hants de l'aube


Pour vous parler d’un événement qui m’a ému, d’un événement « vrai », je vais commencer par cette citation :  « J’attends que le temps passe, j’attends que la nuit cesse et que le soleil se lève ». Peu importe d’où vient cette phrase, comme toutes les belles phrases, elle est saisie au vol, elle n’a pas d’auteur. Hier, j’ai été sur la plage de la mer du Nord, c’était Zuydcoote, ça vaut le coup d’écrire le nom ici (un camarade me l’a soufflé sinon je ne l’aurais pas retenu), c’était beau, c’était le vent, c’était incroyablement le vent. Et les dunes aussi, plus abritées. Puis le soir, ça a été carnaval à Malo-les-Bains, somptueux (il faudra que je reparle de ça, il y a tout un livre), et la nuit dans un bungalow d’un camping et le lendemain encore plus de vent (« vent violent » disait la SNCF à qui toutes les saisons sont néfastes et qui en a profité pour supprimer des TER) et de nouveau le carnaval, cette fois en plein jour, à Malo, dans le vent et le sable et le soleil et la grêle et tout cela est normal, ça s’appelle la fête. Tout est beau comme une respiration 

Le jeu de ne pas être complètement en forme, est-ce un jeu ? Le jeu de la fatigue aussi… Vous oubliez de boire, c’est facile, la fatigue. Mais ce jeu d’oublier de boire… Est-ce un jeu avec le vent ? On entend le vent comme un homme dans la nuit. Ouh ! cela fait peur même aux loups. Je suis du côté des animaux qui s’envolent comme des feuilles — et des plantes aussi, vont-elles tenir ? Les petites, oui, mais les arbres. Et la littérature ? Par exemple, celle écrite par Flaubert… Il disait, ah oui, il disait quelque chose comme : « Yvetot vaut Constantinople »

La musique, c’est une évidence, c’est une folie

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