Sunday, April 07, 2019

Mon amour malade, je lis mieux le Manifeste des espèces compagnes (ce livre mal édité, plein de coquilles et peut-être d’une désinvolture de la traduction qui n’appartient peut-être pas au texte original) depuis que je sais que tu vas le lire, ça devient plus sexy, ce que j’y trouve. C’est terrible, d’ailleurs, que je te trouve toujours plus sexy, même rougeaud, même sous antibios, quel amour ! Par exemple, ce passage (ci-dessous) me plaît et je vais le suggérer à Ireïna qui représente pour moi Les trois sœurs tout à l’heure au café en russe et en français. La vérité, nous ne la connaissons que par la négative. T’embrasse, mon tchekhovien délicat. N'hésite pas à me transmettre au moins les titres des livres que tu lis dans ta maladie qui pourraient me plaire et surtout que je pourrais comprendre, moi aussi j’ai du temps et j’aime la haute montagne
Yvno

« La question de savoir quels être sont-ils au juste doit être posée en permanence. L'important est ici d'accepter que l'on ne puisse jamais connaître ni l'autre, ni soi-même, sans jamais cessé de s'interroger sur le statut de ce qui advient à tout moment de la relation. Cela vaut pour tous ceux qui s'aiment vraiment, de quelques espèces soient-ils. Les théologiens évoque le pouvoir de l'« accès négatif à la connaissance » de Dieu. En raison du caractère infini de Celui/Ce qui Est, un être fini ne peut se prononcer, sous peine d'idolâtrie, que sur ce qui n'est pas ; en d'autres termes, sur ce qui ne relève pas de la projection de soi. Ce savoir « négatif » porte également le nom d'amour. À mon sens, ces considérations théologique peuvent fournir un outil puissant pour comprendre les chiens, notamment pour entrer dans une relation qui, comme la relation de dressage, mérite le nom d'amour. »

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