J e crois et je ne crois pas aux écoles
Oui, évidemment, très cher Laurent, il faudrait amender, surtout s’il y a des traces de légèreté dans mon jugement. Chacun de nous changeons constamment et on ne peut rien dire, finalement — et c’est positif —, les uns des autres (sauf à en passer par l’art). Ce que je peux répéter, c’est l'immense plaisir que j’ai eu à travailler avec ce groupe d’enfants artistes (qu’ils le demeurent toute leur vie !) autour de ta si généreuse proposition d'en passer par Tchekhov. Les résonances de ce travail me sont immenses, d’un flux constant comme un fleuve. Je suis individuellement devenu ami avec chacun. Et c’est cela le plus grand bonheur, avoir pu m’approcher d’eux, d'assez près et d’assez loin, pour avoir eu la sensation de les rencontrer.
Mais je sais que pour les faire progresser, il faudrait dire des choses. Je te fais confiance. Je crois et je ne crois pas aux écoles. J’y crois pour les rencontres, en tout cas.
A bientôt,
Yves-Noël
Labels: rennes correspondance
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