The common room, la pièce commune, « outside the common room », dit Louise Glück dans un des livres que je venais d’acheter dans la possibilité du déluge (j’habite au sixième) ou d’une catastrophe quelconque, un confinement... J’avais dit, à table, que je n’arrivais pas à lire les journaux sans en tomber immédiatement dans une grave dépression, bien qu’en même temps, je trouvais bien qu’il y en ait qui se coltinent l’actualité, l’info comme on dit, enfin, moi, je n’y arrivais pas (peut-être que je pouvais être qqch comme « réformé », n’avoir pas à lire les journaux parce que, dans mon cas, ça empirait ; le monde empirait : la perception que j’en avais empirait). Mais « the common room » était la manière exacte de parler de cet endroit où je rencontrais ma mère à cette époque où elle y était encore
Toute la famille avec les nièces était allée à New York. Les récits et les photos m’émerveillaient. Il y avait ces tours très fines maintenant qu’on avait construites à New York. Ils avaient traversé le pont de Brooklyn sous la pluie. Je croyais que New York était restée meurtrie, je n’y étais pas retourné depuis le 11 septembre. J’étais parrain d’un petit New-Yorkais. Les nièces étaient nées après. Ma sœur était morte avant. Common room
« And the world goes by,
all the worlds, each more beautiful than the last »
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