Sunday, April 27, 2025

J’étais allée retrouver Hervé à une soirée que donnait, à titre publicitaire, la boutique Vilebrequin de la rue Royale. La soirée était pleine de jeunes gens frelatés qu’on appelait les « influenceurs » ; la boutique sur deux étages était redécorée façon disco. On ne savait pas où se mettre pour pouvoir se parler sans crier, comme des bêtes on cherchait un coin (finalement on était ressortis sur le trottoir). Hervé était là depuis 6h et devait rester jusqu’à 11h. Je me disais que le métier des autres était parfois pénible (qui leur rapportait leur argent dont je bénéficiais). Mais les clips qu’il avait réalisés, diffusés sur des écrans lumineux étaient, m’affirmait-il, la partie amusante de l’affaire. Se retrouver dans la nature avec de beaux jeunes gens, beaux eux-mêmes comme la nature, au bord de la mer, en République dominicaine, par exemple, et peindre le bonheur dont la vision ferait acheter les gogos un peu friqués de cette marque, je dirais, de semi-luxe…
« Tu sens comme une drôle d’aventure où tu vas te risquer… »
« Une chaîne stéréo super dans un immeuble de grand standing… »
« Des cigarettes ici et là… »  

Une source d’exemples, des points d’appui…
La musique qui n’existe presque pas…




« Et puis comme Spinoza disait, finalement, Dieu n’a pas créé le monde il est le monde, donc nous sommes dedans »

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