L 'Intermittence
Il ne tenait qu’à moi et en lisant Dominique Fourcade, son dernier livre, Voilà c’est tout, je retrouvais cette jeunesse. Cette jeunesse de mon essence, immémoriale, ce temps devant
A Legrand, je n’ose pas lui dire la seule chose finalement que je n’ose pas : « Je t’aime », alors je le lui dis par mille manières, d’en faire un personnage, une ironie, je tourne autour, je l’entourloupe
Je l’astuce. Ça semble un jeu. Ça l’est. Mais le jeu profond du jeu, c’est « Je t’aime ». Et, là, on ne peut rien
On ne peut rien, je ne sais pas, mais on ne peut rien dire, oui, je sais
Legrand est la partie sociable de moi-même, la partie non-maudite. Nicolas Moulin, à son époque
(maintenant il semblerait plus sauvage)
« et moi, qui suis là mais suis-je là, je n’ai pas progressé, je continue de demander à la vie un cheek to cheek qui est indépendant du malheur, du bonheur, et se trouve être le grand intermittent du spectacle »
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