Soucis domestiques

J’ai fini le texte qu’Hélèna m’a déposé dans ma boîte et qui est très bon. C’est sur l’histoire qui m’arrive en ce moment et que mes lecteurs connaissent bien. Si Hélèna ne me l’avait pas donné sur papier, je vous l’aurais fait lire tout de suite. Sa version. C’est vrai que cette histoire avec Pierre, cette rencontre bouleversant la physique du monde par « aspiration » d’un blog par l’autre est quand même assez surprenante pour qu’il y ait sans doute mille façons de la raconter et de la percevoir. (On y verrait presque quelque chose d’universel.) Hélèna Villovitch, a bien sûr été aux premières loges pour s’en apercevoir : c’est la folie !

Elle a mis en épigraphe une phrase de Claire Guezengar (sans doute tirée de son dernier roman, Sister Sourire) : « C’est triste, je sais. Mais c’est la vérité. » C’est vrai, la vérité est toujours belle, parfois triste, parfois gaie, c’est une question de point de vue, mais belle.

Le titre, c’est L’Aspirateur (en référant à la notion d’ « aspiration » d’un blog par l’autre dont Pierre avait donné la définition). Dans le texte, Pierre s’appelle Paul et, moi, Jean-Noël. Il n’y a presque pas d’ironie (ce n’est pas que je n’aime pas l’ironie, mais c’est très complexe à manier) et j’ai ri (LOL) deux fois ! Ce titre, L’Aspirateur, ça remplacerait bien Le Dispariteur, non ? (Je la vois, l’ironie…) Allons, elle n’a pas trop perdu son temps avec cette histoire : un bon texte, complexe et direct, vivant – qui ne veut pas trop en dire, mais se contente, l’air de rien, de décrire, raconter, observer sans violence et avec une fin ouverte. Que demander ?