Dans le lieu sans nom
J'étais chez Dior yesterday et les serveurs professionnels me demandaient de leur séduction professionnelle (les Singapouriens sont des commerçants) d'où je venais, qui j'étais et où j'allais performer et je ne savais pas le leur dire. Non, pas à L'Esplanade (le nouvel "opéra d'Sydney" ou "Guggenheim de Bilbao"), non, c'est près de la rivière. Vous savez, la rivière. "Jusqu'à la rivière, c'est S.Thala. - Et après la rivière ? - Après la rivière, c'est encore S.Thala", c'était la phrase que Marguerite Duras préférait avoir écrite. C'est ce qu'elle disait. La rivière, c'est la rivière de Singapour qui était son port et qui n'est plus maintenant qu'un canal bétonné enclavé dans le n'importe quoi de la mort bétonnée. Le quartier is very new. Tout a été détruit en quelques années vous explique-t-on avec un peu de fierté, semble-t-il (mais les Asiatiques sourient tout le temps, pour tout, difficile de savoir).
En fait, le théâtre n'a pas de nom. Ça a été expliqué par Ong Keng Sen aujourd'hui. Pour ne pas devenir une étiquette, un logo, le lieu n'a pas de nom. Juste l'adresse. Et encore l'adresse est mouvante puisque le quartier bouge et change - ou tout au moins les numéros se déplacent. On dit donc, actuellement : 72 - 13 space 2.
En fait, le théâtre n'a pas de nom. Ça a été expliqué par Ong Keng Sen aujourd'hui. Pour ne pas devenir une étiquette, un logo, le lieu n'a pas de nom. Juste l'adresse. Et encore l'adresse est mouvante puisque le quartier bouge et change - ou tout au moins les numéros se déplacent. On dit donc, actuellement : 72 - 13 space 2.
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