Monsieur Frankenstein
Ecoutez, c'est juste pour parler, je ferais mieux de réviser mon texte (pour mon rôle), mais, bon, mes lecteurs savent que quand je parle ici, c'est plus par paresse de faire autre chose de plus efficace, par souci de distraction, disons, même si cette distraction est aussi un retour sur soi (donc une distraction) - oui, alors, j'ai oublié pourquoi je frappe les petites touches, ah oui, un peu de pub pour le luxe (je ne rechigne à rien) : donc, je vais prendre beaucoup le train jusqu'à fin mai entre Bruxelles et Paris alors j'achète les billets à l'avance, c'est tellement cher, et, là, les promotions faisaient que la première classe était plus abordable que la seconde, aujourd'hui, ce matin. Eh bien, c'est le luxe ! Wifi, fauteuil large de velours rouge, journaux, boissons, collation (rien à payer), une charmante hôtesse qui ne s'occupe que de notre ouagon (elle me fait penser à Zouc, une Zouc toute fraîche, douée d'un accent belge (peut-être pas celui de Bruxelles). C'est dingue la vie harmonieuse ! Vive le Nord ! Vive la vie ! Vive les cadeaux ! (Maintenant elle nous offre des œufs : c'est Pâques, prenez des œufs !) Oh, on arrive déjà... Dommage, je n'ai pas retenu l'option taxi à l'arrivée avec mon nom sur un carton...
Si, bien sûr, je change la fin :
Dans l'euphorie de l'invention du luxe, j'ai aussi retenu l'option réservation de taxi et j'ai donné le nom de Frankenstein, juste pour voir à l'arrivée un chauffeur m'accueillir avec, sérieusement, ce nom-là...
Si, bien sûr, je change la fin :
Dans l'euphorie de l'invention du luxe, j'ai aussi retenu l'option réservation de taxi et j'ai donné le nom de Frankenstein, juste pour voir à l'arrivée un chauffeur m'accueillir avec, sérieusement, ce nom-là...
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