Wednesday, July 28, 2010

A un critique que je trouve mal intentionné

J'ai vu que vous vous étiez inscrit pour voir le spectacle que je propose. Il ne vous plaira pas. C'est un spectacle qui s'adresse à mes amis. Exclusivement. Comme tous mes spectacles. Je réduis mon œuvre à ça : l'amitié. La dernière fois, à Avignon, vous aviez balancé l'assiette en carton qui contenait la part de tarte qu'Hélèna Villovitch offrait (qu'elle faisait tous les jours). Ici, tous les jours, le spectacle est offert et ouvert par un artiste invité qui offre le champagne dans des verres en verre (d'où ma crainte...) Le spectacle n'est pas subventionné, il est exclusivement un acte d'amitié, il n'y a pas de commande. C'est pour ça, comme nous ne sommes vraiment pas amis, que je suis étonné que vous n'ayez rien de mieux à faire que de venir faire la gueule à 18h. Je ne demande au public que j'invite qu'une chose : la politesse de la bonne humeur. Sinon rester chez soi. Ou aller voir un autre spectacle : y en a mille.

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8 Comments:

Anonymous Anonymous said...

j'aime !
Pascale L.

2:34 AM  
Blogger Unknown said...

Vous avez bien raison, mais ce critique hostile a priori a-t-il lu ce message?

4:57 AM  
Blogger Neigeatokyo said...

oh oui il l'a lu

7:42 AM  
Anonymous Anonymous said...

Pascale L.: qu'aimez-vous?
Alain: qu'est-ce que cela vous fait de savoir que j'ai lu ce message?
Et Neige: que dois-je entendre dans ce "oh oui"?
C'est assez drôle de lire ces mots qui réduisent tout. Au moins Genod prend la peine d'écrire...
Les miens ne vont pas tarder...
Pascal Bély
spectateur critique bien intentionné
www.festivalier.net
ps: Cher Yves-Genod, les "amis" sont parfois aveuglants...

7:13 AM  
Anonymous Vanille said...

Monsieur Genod,

J'aime votre travail, mais votre attitude à l'égard de ce critique, dont j'avais déjà pu voir un aperçu sur un commentaire que vous aviez laissé sur son blog il y a quelques mois, m'étonne.

J'imagine qu'il doit être très douloureux de lire une critique négative de son travail. Mais il me semble que votre métier consiste aussi à s'exposer aux critiques quelles qu'elles soient... Qu'on soit énervé par un billet d'humeur bête, méchant et sans aucune intelligence, oui, ça, ça doit être énervant (même pour les lecteurs, je vous rassure, car je ne supporte plus les écrits de la plupart des journalistes dits "critiques")

En outre, en tant qu'artiste, ne serait-il pas de votre devoir d'encourager le débat, la parole libre et surtout les critiques fouillées?
A l'heure où les pages "culture" de la presse ne ressemblent à rien, je suis très heureuse de lire des critiques qui ont du fond comme celles du Tadorne. J'aimerais l'encourager, quelles que soient ses opinions que je ne partage d'ailleurs pas toujours, pour cette recherche de sens qui commence à faire tellement défaut.

Pascal Bély a finalement choisi de parler de votre spectacle actuellement au off d'Avignon, parce qu'il l'a beaucoup aimé. Remarquez qu'il a été d'une certaine classe en évitant les attaques personnelles... C'est ici : http://www.festivalier.net/article-au-festival-d-avignon-du-in-dans-le-off-54647457.html

Bien à vous

10:22 AM  
Anonymous Anonymous said...

Pascal Bély : j'aime la façon élégante avec laquelle YNG vous conseillait de ne pas venir. Il joue, il donne, pour ceux qu'il aime et qui l'aiment, je ne connais pas et ne juge pas votre relation pour autant. Mais vous avez désobéi je vois. Quelle sagesse que cette désobéissance ! Certes vous avez attendu la fin officielle du festival pour passer la porte de la Conditions des Soies, alors que la bonne, l'excellente, critique sur le spectacle d'YNG était déjà bien installée. Difficile alors d'aller à l'encontre de tout ce qui avait déjà été dit, écrit, de trouver des qualificatifs adaptés, voires des superlatifs poétiques. Pour autant votre billet est très bien écrit lui aussi. Et j'espère que ce ne sont pas seulement les bulles qui vous ont donné accès à ce plaisir. Continuez à désobéir ! Moi je continue à lire les blogs : j'adore ça !
Pascale L.

11:34 PM  
Anonymous Anonymous said...

je viens de lire la critique de Pascal Bély. Sûrement la plus poétique jamais lue jusqu'à présent. Comme quoi, Genod ferait mieux de la fermer. Excusez-moi d'être aussi direct mais je commence à avoir ras le bol de ces artistes egocentriques.Ce qu'à écrit Vanille, j'aurais pu l'écrire (en moins bien)
bernard
paris

1:38 PM  
Blogger Marie-Noëlle Genod, le dispariteur said...

Ce que je dis n'a rien à voir avec une bonne ou une mauvaise critique. Je me suis fâché avec Pascal Bély à l'occasion d'une bonne critique (celle de Chaillot, l'année dernière), pas à l'occasion de sa critique-contresens atroce d'il y a trois ans, Avignon, par exemple. D'ailleurs Pascal Bély a aussi écrit l'une de mes meilleures critiques, celle pour "Monsieur Villovitch" (Marseille, il y a trois ans) qu'il faudrait que je relise, mais qui m'avait positivement soufflé. (Il y révélait mes intentions, celles que j'avais transmises aux acteurs, c'était très étonnant.) Non, c'est pas ça. (C'est très bien, les critiques, dans un sens ou dans un autre.) Il s'agit d'un désaccord de fond. Pour moi, Pascal Bély - puisque son nom est révélé ici - fait exactement le contraire de ce que je crois essayer de faire (consciemment). Exactement le contraire. Et je trouve que c'est important non pas forcément que ça se sache pour tout le monde, mais que lui le sache : nous ne sommes pas amis. Nous sommes opposés EN TOUT. Et mon spectacle pourtant offert au plus grand nombre ne lui était pas destiné. C'est personnel. (Mais peut-être que je me trompe, je veux dire, à l'échelle cosmique...)

3:03 AM  

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