« Kairos », définition
« Kairos est le dieu de l'occasion opportune, du right time, par opposition à Chronos qui est le dieu du time. Il est souvent représenté comme un jeune homme ayant une épaisse touffe de cheveux à l'avant d'une tête chauve à l'arrière ; il s'agissait de « saisir par les cheveux » lorsqu'il passait...toujours vite. Le Larousse encyclopédique le définit « comme une allégorie de l'occasion favorable souvent représenté sous forme d'un éphèbe aux talons et aux épaules ailés. » Plusieurs auteurs utilisent le mot kairos comme substantif pour désigner l'aptitude à saisir l'occasion opportune. Ce terme est utilisé en philosophie, en théologie, en psychologie et en pédagogie. On l'emploie aussi dans les sciences de l'administration. »
Ça, c’est très important. Je parle de mon prochain spectacle à Marseille (le 8 octobre), de comment il s’est construit encore une fois – et c’est ce qui m’émerveille – par le hasard et les circonstances favorables (uniquement, ai-je l’impression). Et de cette idée du lieu, du contenant, juste un lieu et on y met ce qui vient, et Stéphane Wargnier qui a écrit l’article dans « Mouvement » au mois de juin et qui s’occupait pendant longtemps de la communication chez Hermès du temps où l’entreprise était dirigée par Jean-Louis Dumas me parle de quelque chose qu’ils évoquaient souvent ensemble, il en parle en hésitant sur le nom (qui est juste) et sur le sexe (il voit Kairos comme une déesse). Il dit : « La déesse du bon geste au bon endroit au bon moment, la déesse grecque. » Jean-Louis Dumas et Stéphane quand ils voulaient créer ensemble un événement se disaient toujours : « On va voir l’endroit, on réfléchit au moment et, après, on trouvera le truc. » Je suis toujours ému quand la mode (ou le luxe) corrobore des façons que j’ai pour moi-même découvertes. Comme quand j’ai lu que Coco Chanel, quand elle avait recommencé la mode après-guerre (après une interruption de douze ans, je crois), avait dit aux journalistes qui venaient, au printemps, lui demander comment serait sa collection annoncée pour l’automne : « Comment voulez-vous que je le sache ? Je fais mes robes sur les mannequins… » (car, moi aussi je fais mes spectacles sur les comédiens et je dis toujours (maintenant on me croit) : comment voulez-vous que je le sache...)
Ça, c’est très important. Je parle de mon prochain spectacle à Marseille (le 8 octobre), de comment il s’est construit encore une fois – et c’est ce qui m’émerveille – par le hasard et les circonstances favorables (uniquement, ai-je l’impression). Et de cette idée du lieu, du contenant, juste un lieu et on y met ce qui vient, et Stéphane Wargnier qui a écrit l’article dans « Mouvement » au mois de juin et qui s’occupait pendant longtemps de la communication chez Hermès du temps où l’entreprise était dirigée par Jean-Louis Dumas me parle de quelque chose qu’ils évoquaient souvent ensemble, il en parle en hésitant sur le nom (qui est juste) et sur le sexe (il voit Kairos comme une déesse). Il dit : « La déesse du bon geste au bon endroit au bon moment, la déesse grecque. » Jean-Louis Dumas et Stéphane quand ils voulaient créer ensemble un événement se disaient toujours : « On va voir l’endroit, on réfléchit au moment et, après, on trouvera le truc. » Je suis toujours ému quand la mode (ou le luxe) corrobore des façons que j’ai pour moi-même découvertes. Comme quand j’ai lu que Coco Chanel, quand elle avait recommencé la mode après-guerre (après une interruption de douze ans, je crois), avait dit aux journalistes qui venaient, au printemps, lui demander comment serait sa collection annoncée pour l’automne : « Comment voulez-vous que je le sache ? Je fais mes robes sur les mannequins… » (car, moi aussi je fais mes spectacles sur les comédiens et je dis toujours (maintenant on me croit) : comment voulez-vous que je le sache...)
0 Comments:
Post a Comment
<< Home