Saturday, November 20, 2010

Sources de la Seine

« Foucault, c’est pas simplement une personne – d’ailleurs personne d’entre nous n’est une personne – c’était vraiment comme si un air, un autre air arrivait, comme si c’était un courant d’air spécial, et les choses changeaient, y avait plus, c’était vraiment atmosphérique, quoi, ou bien d’émanation, y avait une émanation Foucault, y avait un rayonnement (…) y avait aucun besoin d’parler avec lui (…) »

« Que les gens n’ont de charme que par leur phobie, voilà c’qui est difficile à comprendre. C’est l’côté, le vrai charme des gens, c’est le côté où ils perdent un peu les pédales, c’est l’côté où ils savent plus très bien où ils en sont. Ça veut pas dire qu’ils s’écroulent, au contraire, c’est des gens qui s’écroulent pas. Mais si tu saisis pas la petite racine ou le p’tit grain d’la folie chez quelqu’un, tu peux pas l’aimer. Tu n’peux pas l’aimer. C’est bien le côté où il est complètement quelque part, ben, on est tous un peu, on est tous un peu, un peu dément. Si tu saisis pas le p’tit point d’démence de quelqu’un... Or j’ai peur – ou je trouve – ou, au contraire, j’suis bien content – qu’le point d’démence de quelqu’un, ce soit la source de son charme même, quoi. Ouais. »

Labels:

0 Comments:

Post a Comment

<< Home