La Nuit
« La nuit, elle cale derrière son oreiller un carnet ouvert sur une page blanche afin de pouvoir noter ses rêves dans l’obscurité. »
Cette phrase pourrait être le titre de la reprise du spectacle sur le butoh avec Jeanne Balibar, Kate Moran et Marlène Saldana. J’ai déjà changé deux fois de titres. Mais je trouve que c’est possible de changer à chaque fois de titre – en gardant le même spectacle. Changer de titre suffit à recontextualiser. J’y ai pensé à la reprise de La Mort d’Ivan Ilitch, j’aurais voulu changer de titre pour la version de Lausanne, le titre était trop fort, il avait bavé une couleur trop forte, il atteignait le spectacle et sa perception, me semble-t-il (ce titre était bien sûr arrivé par hasard, par association d’idées, lors de la création). Pour le spectacle sur le butoh, nous avons donc déjà eu : La Dernière et l’avant-dernière page d’un poème lent. Puis : Rien n'est beau. Rien n'est gai. Rien n'est propre. Rien n'est riche. Rien n'est clair. Rien n'est agréable. Rien ne sent bon. Rien n'est joli qui est en fait une phrase d’Hélène Bessette que Laure Limongi avait postée sur Facebook le soir où je devais décidé du titre (ce qui fit dire à Marie-Thérèse Allier lorsque je la croisai à la Ménagerie le lendemain : « Dites-moi, vous n’étiez pas déprimé, cette nuit ? »)
Cette phrase pourrait être le titre de la reprise du spectacle sur le butoh avec Jeanne Balibar, Kate Moran et Marlène Saldana. J’ai déjà changé deux fois de titres. Mais je trouve que c’est possible de changer à chaque fois de titre – en gardant le même spectacle. Changer de titre suffit à recontextualiser. J’y ai pensé à la reprise de La Mort d’Ivan Ilitch, j’aurais voulu changer de titre pour la version de Lausanne, le titre était trop fort, il avait bavé une couleur trop forte, il atteignait le spectacle et sa perception, me semble-t-il (ce titre était bien sûr arrivé par hasard, par association d’idées, lors de la création). Pour le spectacle sur le butoh, nous avons donc déjà eu : La Dernière et l’avant-dernière page d’un poème lent. Puis : Rien n'est beau. Rien n'est gai. Rien n'est propre. Rien n'est riche. Rien n'est clair. Rien n'est agréable. Rien ne sent bon. Rien n'est joli qui est en fait une phrase d’Hélène Bessette que Laure Limongi avait postée sur Facebook le soir où je devais décidé du titre (ce qui fit dire à Marie-Thérèse Allier lorsque je la croisai à la Ménagerie le lendemain : « Dites-moi, vous n’étiez pas déprimé, cette nuit ? »)
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