Tuesday, March 15, 2011

Les Photos non libres de droit

Cher, mais je dirais : merveilleux !!!! Tu sais comme j'apprécie Felix et tu sais comme j'aime jouer à plusieurs et les garçons...
Mon costume de Reine de Samba est fou, d'une beauté folle..... Je pense qu'avec il faut chanter une chanson d'homme ou dire un texte d'homme : je pensais à la dernière allocution en date de Khadafi qui est un très intéressant travesti... J'ai aussi en amour en ce moment un texte d'un Malandro d'une favela de rio, sambista : Ademar, ainsi qu'un poème de Keats sur la solitude, mais peut-être cela ne te convient-il pas la solitude.... Pourtant on pourrait coupler ça avec le standard de jazz Solitude merveilleusement chanté par Marianne Faithfull sur son dernier disque..... Ci-joint deux photos de moi qui ne sont pas libres de droit et qu'il ne faut surtout pas faire circuler mais que je te confie en proposition d'un second costume. Mais je sais ce que je veux absolument trouver pour toi : une scène à deux tirée d'un film italien sorti l'an dernier : la plus belle scène d'amour du cinéma depuis 1978. Je ne t'en dis que ça... Je la trouve, après je te la montre...
Here is Keats :

O solitude, if I must with thee dwell
Let it not be among the jumbled heap
Of murky buildings ; climb with me the steep, –
Nature's observatory – whence the dell
Its flowery slopes, its river's crystal swell,
May seem a span ; let me thy vigils keep
'Mongst boughs pavilion'd, where the deer's swift leap
Startles the wild bee from the fox-glove bell.
But though I'll gladly trace these scenes with thee,
Yet the sweet converse of an innocent mind,
Whose words are images of thought refin'd
Is my soul's pleasure ; and it sure must be
Almost the highest bliss of human-kind
When to thy haunts two kindred spirits flee.


O solitude, si je suis vraiment obligé de vivre avec toi
Qu'au moins ce ne soit pas dans ce bordel
D'immeubles foireux ; monte avec moi en haut d'un pic
– Observatoire de la nature – d'où la vallée,
Ses pentes fleuries, le renflé de cristal de sa rivière,
Aie quelque chance d'avoir l'air inoui.
Etc. La suite un autre jour, je dois partir...

J'ai aussi acheté des cierges pour faire comme sur la place Tahrir...

J'ai aussi en amour Cosa Sono Le Nuvole, un court-métrage (40mn) de Pasolini : une adaptation de Othello avec des acteurs tenus par des ficelles dans les cintres comme s'ils étaient des marionettes siciliennes. Toto au-delà du divin dans le rôle de Iago : ce fut son dernier rôle. Et Domenico Modugno, l'immortel auteur de Volare, en éboueur qui chante Meraviglioso : l'histoire d'un type qui veut se suicider et qui y renonce (ça lui est vraiment arrivé d'où la chanson – tu peux la voir sur YouTube, regarde l'extrait à la Rai c'est sublime, on trouve aussi l'extrait du film où il le chante...) : je voudrais chanter cette chanson avec le costume blanc...

J'espère que ça ne t'embètes pas toutes ces propositions, je suis bien évidemment prête à faire tout à fait autre chose. (Quand ai-je dit « capable de tout » by the way ? A quelle occasion ?)

My dear, je suggère que nous nous voyions le plus vite possible : le 4, est-ce déjà possible ? ou le 5, ou le 6, pour prendre des gateaux, parler de tout cela ou pas, parler un peu des Tronomettes, j'en ai besoin et je suis mieux au point techniquement maintenant...

Much much love,

j

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