Hier et ce matin
C'était très agréable avec vous tous hier. Je garde en moi une belle impression et je comprends très bien ce que tu essayes de faire avec eux. Il ne faut pas qu'ils aient peur de se blesser... Lisez Deleuze ou regardez son Abécédaire ensemble.
Je t'embrasse très fort et à bientôt
Laurent
(Laurent Chétouane.)
Pour nous aussi. Je ne sais pas si c'était ce que tu nous as dit, ta sensibilité ou l'aube, mais, ce matin, c'était exceptionnel. Y a même eu un événement extraordinaire, une prise de pouvoir par les femmes (Marina, Ambre, Sarah) dans les rires et les fous rires. Inimaginable de magie et de liberté. Evénement encore très rare dans le monde. Elles ont vexé Romain et Nathan qui ont failli ne plus revenir (ça, c'était dommage, qu'ils envisagent la désertion, mais ça s'est arrangé). C'était extrêmement bien joué. C'était beau aussi le rapport entre l'engourdissement des corps (l'absence de stress) et la lumière si vivante, si neuve, si fraîche qui montait, montait avec tant de vitalité.
C'était tout ça à la fois et tu nous as reboostés ! Je ne sais pas si j'avais, moi, entendu des choses comme ça (celles dont tu parles, l'éthique...) à vingt ans (peut-être... je travaillais avec Claude Régy), mais, hier, je me disais qu'on ne leur vendait pas de la camelote, quand même, aux gosses ! Je me disais que j'aurais aimé avoir vingt ans pour entendre ce qu'on entend peut-être parfois seulement à la fin de sa vie... (Bergotte dans La Recherche...)
A bientôt, très cher
YvNo
Je t'embrasse très fort et à bientôt
Laurent
(Laurent Chétouane.)
Pour nous aussi. Je ne sais pas si c'était ce que tu nous as dit, ta sensibilité ou l'aube, mais, ce matin, c'était exceptionnel. Y a même eu un événement extraordinaire, une prise de pouvoir par les femmes (Marina, Ambre, Sarah) dans les rires et les fous rires. Inimaginable de magie et de liberté. Evénement encore très rare dans le monde. Elles ont vexé Romain et Nathan qui ont failli ne plus revenir (ça, c'était dommage, qu'ils envisagent la désertion, mais ça s'est arrangé). C'était extrêmement bien joué. C'était beau aussi le rapport entre l'engourdissement des corps (l'absence de stress) et la lumière si vivante, si neuve, si fraîche qui montait, montait avec tant de vitalité.
C'était tout ça à la fois et tu nous as reboostés ! Je ne sais pas si j'avais, moi, entendu des choses comme ça (celles dont tu parles, l'éthique...) à vingt ans (peut-être... je travaillais avec Claude Régy), mais, hier, je me disais qu'on ne leur vendait pas de la camelote, quand même, aux gosses ! Je me disais que j'aurais aimé avoir vingt ans pour entendre ce qu'on entend peut-être parfois seulement à la fin de sa vie... (Bergotte dans La Recherche...)
A bientôt, très cher
YvNo
Labels: correspondance berlin
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