Tuesday, August 02, 2011

?
Au téléphone, Marie-Anaïs et Aïssa m'ont dit, je crois bien, que j'aurais raison d'écrire à cette femme qui ne comprend rien à mon travail. (Il faut s'expliquer dans ce métier, j'ai l'habitude.)
Le temps voulu : le 28 juillet, je crois, le rattrapage du stage. Je suis désolé, mais, là, je suis en vacances – et j'en ai besoin – et je ne suis pas le seul !
Ça me paraît plus judicieux, donc, si vous voulez une réponse rapide, d'annuler ou de reporter ce stage.
Désolé pour vos efforts, j'en ai fait aussi beaucoup (et sans être payé non plus).
La prochaine fois, tenez-moi au courant de ce que vous faites. (Impression désagréable d'avoir à accepter des conditions qui ne m'ont pas été transmises.)
Mais tout cela n'est pas grave. Vous m'inviterez peut-être une autre fois – ou vous en inviterez d'autres.
Marseille-Revue, l'opérette marseillaise des origines à Nathalie Quintane, n'était pas vraiment le titre d'un « spectacle » ou d'un « produit fini », mais l' « ambiguïté » est partout, vous avez raison... Elle est même dans la nature (physique quantique) – dans le réel. Rien n'est une chose, tout est tout et, ça, ça s'appelle la vérité.
Un stage ou un spectacle, du moment qu'on le partage avec du public, c'est pareil. Je l'ai affirmé, depuis le premier stage que j'ai donné, à Aubervilliers (où nous réalisions un spectacle par jour) et j’ai ensuite donné de nombreux stages en l’affirmant.
C'est un règlement de compte entre cette personne de l'Afdass et le festival actOral, dans le meilleur des cas. Dans le pire des cas, ça n'a pas de sens. Or, ce que je fais, moi, c'est que j'essaie de mettre du sens et de la bonté dans ce que je fais. Seulement ça : de la bonté, du sens, on va même appeler ça du réel.
L'administration qui a toujours été détestable (cause de suicide énoncée par Hamlet) est devenue épouvantable pendant la présidence de Nicolas Sarkozy. Elle broute l'absurdité comme une grosse vache obèse. Xavier Emmanuelli vient de démissionner, c'est tout à son honneur. Ça lui a peut-être évité le suicide.
C'est ce que j'aurais voulu dire à cette personne sous haute protection.
Je n'aime pas le ton de votre mail. Inutile de m'en envoyer d'autres, ils ne seront pas lus.



Yves-Noël



Vous pouvez le comprendre autrement : il aurait fallu que je me batte en plein mois d'août pour trouver des gens intéressants pour remplir le quota de l'Afdass, je n'en ai pas la force ni l'envie – à cause, vous avez raison, de l'ambiguïté.

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