Saturday, February 11, 2012

Un festin pour les flammes




Merde, j’ai pris goût à la Saison… Bon, c’est ce que je voulais, que ça marche assez pour qu’il y ait une suite, avoir le courage qu’il y ait une suite… Il faut tellement travailler, il faut tellement de public pour travailler, il faut tellement d’argent pour qu’on te laisse commencer à travailler, c’est si dur d’apparaître seulement et de ne pas travailler, c’est si facile de travailler, si agréable, si dur pour qu’on te laisse travailler. Accéder aux grands rôles, j’avais compris ça lors du seul et unique grand rôle que j’ai jamais joué – avec Julie Brochen – (il s'appelait Victor Karénine) : c’est beaucoup plus facile (que les petits rôles) – mais comment accéder aux grands rôles – qui sont rares… ?

Le miracle, ça a été aussi la rencontre avec Philippe Gladieux. Là aussi, comment trouver de l’argent pour continuer ? Merde, merde, merde ! Rencontre, rencontre miraculeuse demandée, réclamée, comme dit Rimbaud, à Satan ou à Dieu, rencontre avec qui pourrait trouver l’argent. On se chargerait de transformer l'argent en or.

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