Friday, March 16, 2012

Jean-Paul Muel
Beau voyage hier... la pureté , la beauté, le chic dans sa simplicité et sa nudité. Je t'aime

Je t'aime aussi, Jean-Paul chic by excellence !



Corentin Le Flohic
Encore bravo pour hier et merci pour la place en régie ! La bise, Corentin



Vincent Dedienne
Maestro,
Encore une fois dans le mille ! J'étais très ému, je suis parti vite, et puis je n'avais pas envie ni d'en parler ni d'en entendre parler... Je suis rentré à pied. Que je suis bien dans tes spectacles, que le temps est bon, qu'ils sont beaux, tous, que tu es beau, toi, à poser ton regard sur eux, en chef d'orchestre de cette Beauté.
Je me souviens plus trop de mes cours de philo, mais je me souviens que j'avais peur du mot « beau », le prof avait dû nous dire que c'était un mot très menaçant. Hier je me suis réconcilié avec ce mot.

Merci, Yves-Noël, merci, bravo et je t'embrasse

Love !
Content que tu aies partagé ça, beau gosse !



Martina
Je l’ai vécu jeudi. J’étais assise trop devant, trop sur le côté, mes jambes dépassaient trop, j’avais trop de monde avec des fesses trop serrées derrière le dos. Et pendant tout ce temps là j’ai vécu trop de merveilles. Juste trop pour que cela soit possible d’abandonner, de passer ailleurs, de le refouler. Totalement perdue dans le temps et l’espace depuis... Avec cette grosse envie de pouvoir regoûter au moins une gorgée de « cela ». « Cela » m’a atteinte dans un endroit que j’arrive pas à décrire, « cela » m’a touchée et je sais pas où « cela » avait pris la main, « cela » m’a émerveillée et je ne trouve pas les mots pour remercier. Si on remplacait « cela » par « vous », ce serait pas tout à fait « ça »... J’ai adoré toutes les personnes que j’ai regardé avec un respect énorme dans les yeux ou dans tous les autres trous noirs corporels, mais il y avait quelque chose au delà de cette saveur carnivore qui s’est passé... Et j’étais juste trop heureuse de le trouver. Grâce à vous. Je pense qu’il y a des dizaines et dizaines de personnes qui sortent de cette salle errante avec le sentiment de « je ferais tout pour pouvoir travailler avec eux une seule fois... ». On rêve qu’il y a des trésors dans le monde, mais s’ils apparaissent, on se sent miniscule. « Cela » nous construit la maison, mais « cela » nous fait disparaître la porte en même temps et on ne peut faire que gratter au mur... Je voulais tellement d’être là avec eux et me faire éplucher la tête contre ce plafond bas. Les noirs me provoquaient. J’ai vu un public à poil, j’ai vu un poisson cousu tomber au fond d’un aquarium, j’ai vu le néant absolu.. J’ai ressenti ce besoin de capter ce « cela », de le faire arracher de tous les imaginaires impossibles. J’ai tendu le bras. Au moment où un acteur à ma droite, appuyé contre le mur, s’écroule par terre, si proche, le noir arrive. Un instant et je tends le bras. Je sais pas pourquoi, je m’excuse, post factum, pour cette tentative débile. Il était plus là... Heureusement ? C’est comme si enfin on m’a donnée la permission d’errer. C’est pas une thérapie que j’ai rencontré, c’est un amour. L’amour du plateau. L’amour du plafond. Mais surtout de tout « cela » entre ces deux. Et c’est là où « cela » se passe...

Merci infiniment pour ce merveilleux « cela » accidentel. Si un jour on pouvait essayer de le partager en travaillant avec tous ceux qui poste sur ce mur diabolique en espérant de le faire tomber, je pense que ce serait un joyeux moment d’essence créative. J’en rêve...

MERCI

Merci de votre texte parfait ! « L'amour du plateau. L'amour du plafond », c'est drôle ! La « salle errante »... Une phrase comme celle-ci est très étrange : « « Cela » nous construit la maison, mais « cela » nous fait disparaître la porte en même temps et on ne peut faire que gratter au mur... » Elle me fascine. Je la comprends – sans la comprendre... Au plaisir, alors, plus tard...

Yves-Noël

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