Friday, April 13, 2012

NON OMNIS MORIAR

« Tout ne mourra pas »

« Les murs les plus forts s’ouvrent à mon passage. Regarde. »

Les murs solides d’un studio d’un immeuble populaire des années 20 (30 ?). Une journée particulière. Ettore Scola. « La poussière est mon amie. »

Le problème, c’est le miroir. La photographie. Généralisée. Tous les moyens, non pas d’enregistrement : de miroir, de miroirisation, d’isolement maximal. Tout, en miroir, occupez-vous chacun de vous ! Faites vos films, vos photos, votre musique, vos textes, tout le monde est artiste ! Mais, être artiste, c’est échapper au miroir. Ce n’est pas dit par la notice. La ville lourde, lente, ridicule, s’ouvrira-t-elle (« aujourd’hui ») pour laisser passer D i e u ? Dans le patio, les cris d’enfants, pour la résonance. Par la fenêtre, près du temple d’Isis, quelques rumeurs de rares automobiles. Rome est déserte à cette heure-ci, je n’y ai encore pas mis les pieds. Je la vois donc comme je vous vois. Au maximal de la vision. Au dédoré de la vision. Au miroir noir. Clair. De la confiance retrouvée. Le temps, seul soleil. Seul ami clair.

Oui, malheureusement, mon pays est encore le miroir. Catacombes. Qu’ils disent… Et alors ?

Cloches maintenant me sortent du rêve. Affamé d’amour. Le visage assombri par le désir.

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