L’Eternel retour
A
l’exposition Matisse, je croise Dominique Fourcade…
…et
puis j’ai rencontré Hélèna à l’instant même où je pensais à elle – je te
jure ! – Je pensais à elle parce que Dominique Uber avait parlé hier au
café Le Grand Palais (notre préféré après la représentation) du spectacle
d’Avignon d’il y a cinq ans et que je l’avais raconté aussi à Valérie Dréville.
Je me disais sur mon Vélib que j’aurais bien aimé raconter à Valérie, ça lui
aurait plu, l’histoire de la chemise de nuit de Sylvia Bataille que portait
Hélèna et – pif-paf – cette fois, c’est bien elle (il m’arrive bien sûr de croire la reconnaître) : Hélèna, elle aussi en Vélib,
incroyablement en forme, rayonnante, égale à elle-même, contente de vivre,
contente de me voir, elle me raconte illico qu’elle a gagné la première
sélection (vingt sur trois cents !) du concours de « danse
élargie » du théâtre de la Ville, c’est une chose que Marlène avait passé
il y a un an ou deux… Je promets d’aller la voir pour l’étape suivante, le 16
juin, c’est ouvert au public et c’est dans la grande salle. Elle veut venir aussi
au théâtre du Rond-Point, bien sûr. L’embrasser, c’est croire à l’éternel
retour. L’été est cet éternel retour. On se parle de nos blondeurs, de nos
nouvelles coupes de cheveux.
Labels: paris
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