Irraisonnable assujettissement à la liberté
Oui, je suis content que tu
aies triomphé à Paris ! Dieu sait si je te trouvais bien dans 1er avril, mais, je ne sais pas, tu t'étais laissé un peu voler la vedette par le trio Balibar/Philippe/Felix arrivé en renfort et bien foutu
pour être efficace... Je me suis demandé si ce n'était pas que tu n'aimes pas
répéter. Parce que là, à Paris, tu n'as pas répété, et, certes, le premier
soir, tu étais un peu perdu, mais dès le lendemain, tu étais génial, le
surlendemain génialissime... Enfin, bref, Paris t'aime !
(Ce soir, fête au
Rond-Point, je vais encore entendre parler de toi...)
Des bises
Yvno
Oui, le trio barbare de La
Raffinerie... Avec leurs facilités que je ne m'étais pas accordées et
auxquelles j'ai un peu refusé de m'intéresser.
A l'époque, j'avais aussi
besoin et envie de travail (au sens intime, « métabolique ») pour
retrouver mon métier après une création chiante et douloureuse.
Et c'est vrai que là, au
Rond-Point, j'ai eu la part belle, et j'ai pu jouer sur la facilité et le
savoir-faire (surtout après que tu m'y aies invité), tout en y alliant le
plaisir. La virtuosité, et le travail, là, qui m'a beaucoup intéressé, c'était
de maintenir ce plaisir sur la longueur. Quel pied de pouvoir jouer autant !
J'espère que tu te remets
de toutes ces émotions dont les contradictions doivent être parfois compliquées
à gérer.
Cet été, oui, je fais un
petit tour de famille pour finir du côté de Toulouse... et puis j'attaque pour
15 jours de résidence à Marseille dès le 1er août.
Merci pour tout, pour
l'aventure, pour ta folle simplicité complexe, pour ton irraisonnable
assujettissement à la liberté.
A la prochaine
Lorenzo
Labels: rond-point correspondance
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