Sunday, July 01, 2012


Bonjour je vais commencer un message je ne sais trop quel en sera la teneur je vais tourner autour d'une impression d'une idée et d'un plaisir
Je suis venu voir Je m'occupe de vous personnellement je vous avais entendu avec Valérie Dréville à la radio je dois avouer que je ne connaissais pas du tout votre travail et au fur et à mesure de cet entretien des phrases sonnent si fort que je me déplace jusqu'au théâtre pour voir Dréville dont j'aime la rigueur et la poésie et découvrir cette singularité
Ceci sans doute est venu comme un prélude ce qui va suivre sera peut être sans construction
C'est la première fois que j'écris à un comédien-performeur-danseur-metteur en scène vous excuserez je l'espère mes quelques maladresses
Peut-être pour aller au plus simple je me suis trouvé en face d'une chose d'un objet de ce dont j'avais besoin
Je ne voulais pas que l'on s'échine à me raconter maladroitement et malheureusement une histoire je voulais je pense me retrouver en face d'un vivant de vivants de temporalités cohabitantes de corps-poèmes
De hurlants de balbutiants de chuchotants de poumonnants de hoquetants je voulais être au théâtre sans être considéré comme spectateur
Que l'on déplace temps et espace
En face d'une réalité possible autre
Peut-être balbutiante enfin d'une tentative
C'est ce que j'ai vu sur le plateau ce que j'ai vu dans votre accueil un instant pendant lequel on tenterait de ne pas faire semblant de partager quelque chose avec ceux qui sont venus en voisins ou en curieux un moment enfin ou le théâtre semble avoir osé pour une fois de « faire vivre présent » chaque soir
J'ai aimé cette légèreté avec laquelle toutes ces épreuves, tous ces jeux toutes ces danses étaient croquées
J'ai senti le hasard agir lorsque ma voisine a regardé son pantalon souillé par un oiseau posté au-dessus de nos têtes
Peut-être que ça doit s'interrompre ici
Merci vraiment j'ai été très curieux et excité de découvrir ce travail
Bravo
Au plaisir de vous rencontrer peut être un jour
Pierre-François Garel







Oui, vous avez raison. Cette phrase parmi d’autres tirées de Par les villages, de Peter Handke, que j’ai lue une fois aux acteurs avant de jouer et que Valérie m’a demandé, je me souviens, de répéter pour la prendre en note : « Ceux qui aiment seuls transmettent : aimer une chose – suffit pour tout. » Elle vous va aussi comme un gant ! Merci (et bien sûr avec plaisir pour la rencontre, je pars mardi soir, mais keep us in touch, comme on dit…)

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