Sunday, September 23, 2012

La Vente d’objets



J’ai parlé pas mal avec Jérôme Bel, hier, à l’anniversaire de Pascale Murtin. J’ai parlé aussi avec Véronique Ellena. Elle va faire une exposition à Bourg, by the way. C’est étrange. Elle dit que c’est très étrange pour elle… Mais j’ai parlé avec Jérôme Bel. C’est facile, très agréable, Jérôme Bel est très bavard, il donne des nouvelles sur tout le monde. Je lui ai dit que je débarquais à Paris (je n’ai qu’une envie, c’est de m’en tirer), alors il m’a donné des nouvelles sur tout le monde, les spectacles à voir, etc. Il m’a donné des très bonnes nouvelles de Jeanne Balibar. Elle va très bien                                                                                                                






                                             * Jérôme Bel m’a aussi révélé un scoop. Un peu ancien, mais comme nous sommes dans Sagan, Yves Saint Laurent, Bardot, depuis quelque temps… Marie Collin, la directrice du festival d’Automne faisait partie de la bande à Saint Laurent. « Quoi ? avec la drogue et tout ? – Probablement… Elle est très secrète sur ça. Il faut vraiment vivre avec elle pour que, de temps en temps, elle laisse échapper une phrase… Tu penses bien que je ne la lâche pas sur ça, que j’y reviens souvent... » Oui, parce que Jérôme Bel a un défaut qui le rend délicieux en société, si irrésistible, si mondain, si « talkative », c’est que Jérôme Bel est SNOB. C’est Jeanne qui me l’avait dit : « Mais, non, Jérôme n’est pas homosexuel, il est snob. – Ah, mon Dieu ! mais c’est bien sûr... » Jérôme (qui s’extasie sur tout) n’est pas homosexuel, il est snob ! Quelle merveille, l’intelligence ! Jeanne Balibar est intelligente (scoop).







* Partie ôtée (à l’instant) à la demande de Jérôme Bel, mais uniquement – je n’enlève jamais rien, évidemment sinon on s’en sort pas – mais uniquement parce qu’il m’a promis en ECHANGE – si je l’enlevais – de me dire un jour des choses en sachant que j’allais les mettre sur le blog. Bon, c’est quand même Jérôme Bel, ça ne se refuse pas.

Bref, nous sommes parvenus à un accord.


Et, aussi, en plus, il me dit (à l'instant-instant) qu'il va me ramener à Paris ma casquette orange et mon écharpe rose que j'ai oubliées à Alfortville chez Pascale (qui par ailleurs lit mon blog à Toulouse). Ça rentre aussi dans la négociation. En plus, autre avenant au contrat, j'ai le droit de demander à Jeanne si ça la gêne ce qu'il m'a dit d'elle, Jérôme. Comme je pense que non, je pourrais bientôt rétablir pour mes lecteurs affamés l'intégralité de la communication. Je laisse le titre La Vente d'objets, bien que ça n'ait plus vraiment de sens...

Et, tiens, j’en profite pour raconter ça : Véronique a une fille genre préado, peut-être, qui était là avec une copine, je crois, enfin, je ne les ai pas vues de la soirée – devant un film, peut-être – mais elles étaient dans la voiture et, là, elles racontent qu’elles ont trouvé un système tout simple pour dépasser leur horreur de se mettre en jogging pour les cours de gym au collège : elles gardent leur jean, restent exactement comme elles sont et mettent leur jogging par-dessus. A Véronique – au volant – qui s’inquiétait de l’état mental de sa fille (je crois), elles rétorquent : « Mais tout le monde le fait. Et, l’autre jour, machine et machine l’ont fait devant le prof, il n’a rien dit… » J’étais si enthousiaste que j’ai promis de le faire moi aussi au cours de danse (avec Claire Chazal) : mettre mon collant au-dessus de mon jean. Ça tombe bien, j’en ai un bien moulant en ce moment, que je viens d’acheter, un Balenciaga que je ne peux même pas fermer...

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