Princesse Comme des garçons
La première gamine de Paris, c’est Dominique Issermann. Elle m’emmène au cinquième rang en face de « son homme ». C’est la chanson qu’il a faite pour moi ! me souffle-t-elle – Oui, je sais. » C’est connu, Dominique. Elle ajoute : « Il m’a dit récemment : « J’ai toujours pensé que c’était toi qui disais : « I’m your man »... » » Grands mystères de Leonard Cohen. Jorge Luis Borges. Les hommes aveugles. « Selon Marianne, Suzanne, Issermann… » Elle me parle de la chanson Take this Waltz, d’après un poème de Federico Garcia Lorca, qu’il a mis deux ans ou plus à finir. Elle la chantonne. Elle me souffle à mesure les paroles de First we take Manhattan : « I don’t like your fashion business, mister » et me dit à quel moment, dans le clip, apparaît le visage d’Anne enfant. Après la chanson du Partisan, très émouvante, ici, quand il chante : « J’ai la France entière », elle me dit : « En fait, il manque ça, il manque aux Français de prendre le maquis. – On va faire ça… » Dans les coulisses, j’apprends que je suis « a great stage director ». Merci Dominique. Le manager parle français. Il était en France en 1967-68. Oui, il était sur les barricades, oui, il s’est fait arrêté. Mais il remarque qu’il n’y avait que vingt-trois ans qui séparaient mai 68 de la fin de la guerre et il s’étonne encore que les étudiants aient pu crier CRS-SS... Dans les coulisses, elle parle longtemps avec Bambou, mais, dans l’ascenseur, quand Bambou veut lui rappeler encore une soirée « Tu sais... Lulu... Vanessa… – Tu sais, Bambou, je ne me souviens de rien. » Elles prennent le taxi.
One of the Webb sisters and
Sharon Robinson m’avaient aperçu assis à côté de Dominique Isser.
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