L’Infini s’évapore toujours
Où tu es ?
Tu ne sais pas. Tu ne sais pas encore. Tu ne sais pas toujours. Tu ne sais
vraiment pas, en ce moment. D’ailleurs, ils l’ont dit, les rebeus, tous ceux
qui m’interpellent, je ne sais pas, moi, je ne vois personne, en ville, eux, ils
matent, ils m’ont dit, quand je courais la rue Hoche : « Où il est,
celui-là ? » Il y a la reprise de Love, la pièce de Loïc Touzé et Latifa
Laâbissi qui a dix ans et puis, après, il n'y a plus
rien et, donc, il y a moi tourné vers moi, et ça, ce n’est pas très bon, éventuellement l'écriture, même la
lecture me terrifie. Et puis je suis malade, je ne sais pas ce que j’ai, je ne
digère plus, peut-être une hépatite, hier j’ai passé quatre heures aux
urgences (à Cochin), ils m’ont pris ma tension et ma température, je me suis levé et je suis sorti pour prendre le
dernier métro, j’avais vu une jeune médecin qui posaient des questions et n’écoutaient pas les réponses, j’étais comme dans une mauvaise émission de
télé, elle n’était « pas là », j’ai pensé, comment est-ce cette
phrase déjà ? « Quand je me regarde, je me désole, mais quand je regarde
les autres, je me console », qqch comme ça (je ne sais plus de qui). Aujourd’hui, j’ai mangé. J’étais content de retrouver les
enfants : Julien a du poil qui remonte sur le
ventre et Rémy une toison noire, c’est drôle comme les corps masculins changent... Moi, j’ai
trouvé sur Internet une photo, je l’ai postée sur
Facebook pour annoncer la pièce, je pense que personne ne s’est aperçu que ce n’était pas moi. Ça m’a beaucoup amusé au moment où je partais ! Que je puisse passer pour un mannequin en Corse…
Labels: paris
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