Wednesday, October 31, 2012

L’Infini s’évapore toujours



Où tu es ? Tu ne sais pas. Tu ne sais pas encore. Tu ne sais pas toujours. Tu ne sais vraiment pas, en ce moment. D’ailleurs, ils l’ont dit, les rebeus, tous ceux qui m’interpellent, je ne sais pas, moi, je ne vois personne, en ville, eux, ils matent, ils m’ont dit, quand je courais la rue Hoche : « Où il est, celui-là ? » Il y a la reprise de Love, la pièce de Loïc Touzé et Latifa Laâbissi qui a dix ans et puis, après, il n'y a plus rien et, donc, il y a moi tourné vers moi, et ça, ce n’est pas très bon, éventuellement l'écriture, même la lecture me terrifie. Et puis je suis malade, je ne sais pas ce que j’ai, je ne digère plus, peut-être une hépatite, hier j’ai passé quatre heures aux urgences (à Cochin), ils m’ont pris ma tension et ma température, je me suis levé et je suis sorti pour prendre le dernier métro, j’avais vu une jeune médecin qui posaient des questions et n’écoutaient pas les réponses, j’étais comme dans une mauvaise émission de télé, elle  n’était « pas là », j’ai pensé, comment est-ce cette phrase déjà ? « Quand je me regarde, je me désole, mais quand je regarde les autres, je me console », qqch comme ça (je ne sais plus de qui). Aujourd’hui, j’ai mangé. J’étais content de retrouver les enfants : Julien a du poil qui remonte sur le ventre et Rémy une toison noire, c’est drôle comme les corps masculins changent... Moi, j’ai trouvé sur Internet une photo, je l’ai postée sur Facebook pour annoncer la pièce, je pense que personne ne s’est aperçu que ce n’était pas moi. Ça m’a beaucoup amusé au moment où je partais ! Que je puisse passer pour un mannequin en Corse…

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