Le Soleil vu de dos
Toujours dans cette épaisseur de solitude, cette solitude de vie intérieure, cet appesantissement de la mémoire qui me distrait même de la lecture – car que m’intéresse sinon la neige, sinon la brosse à dents dans le froid, sinon près du feu, près du froid, la lutte pour la nuit pour dormir, pour aimer, pour vivre la solitude du grand froid ?
Que ceux qui lisent mes
textes ne soient pas effrayés : mes textes sont des masques. Ils ne sont
publiés sur un blog que par dérision et pour dire – pour dire que le temps passe et que, déjà, si je
vous l’écris, il est passé. Il y a cette solitude épaisse, oui, qui résonne
aujourd’hui avec le hurricane de New York, que voulez-vous qui puis-je si
écrire me fait du bien, écrire dans le son du vide…
Labels: paris
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