Monday, October 29, 2012

Le Soleil vu de dos



Toujours dans cette épaisseur de solitude, cette solitude de vie intérieure, cet appesantissement de la mémoire qui me distrait même de la lecture – car que m’intéresse sinon la neige, sinon la brosse à dents dans le froid, sinon près du feu, près du froid, la lutte pour la nuit pour dormir, pour aimer, pour vivre la solitude du grand froid ?
Que ceux qui lisent mes textes ne soient pas effrayés : mes textes sont des masques. Ils ne sont publiés sur un blog que par dérision et pour dire – pour dire que le temps passe et que, déjà, si je vous l’écris, il est passé. Il y a cette solitude épaisse, oui, qui résonne aujourd’hui avec le hurricane de New York, que voulez-vous qui puis-je si écrire me fait du bien, écrire dans le son du vide…

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