Sunday, October 14, 2012


« Per me si va ne la città dolente, / per me si va ne l’eterno dolore, / per me si va tra la perduta gente » Le bol lourd de liquide noir qu’il ne faut pas renverser.
J’ai tout le temps, j’ai tout le temps d’aller. Et de ne pas écrire de livre. Mais d’aimer, même en confusion, quelqu’un qui s’appellerait Bébé. Même en pleurs, même en larmes, même en pays perdu – et paysage de tes larmes. Même en rêve. Même pas en rêve. Ça n’a pas d’importance. La Croix resplendissante.
On envoie peu à peu des photos à mes yeux.
Rien n’est dit, mais tout est encore à découvrir. C’est un état d’esprit. Il n’y a rien qui ne laisse indifférent. Christ sauveur. « Ce jeune héros qui était Dieu. »






Je suis presque écœuré par le café que j’ai trop bu. C’est un poison violent. « Came Christ, the tiger. »
Dans la jeunesse, la juvescence, came Christ, the tiger. Le fleuve miraculeux. Il est l’absence de tristesse. Il n’y a ni crépuscule ni violon. Blackwater.

Il erre et sa maison erre également, mais, si on le sort de sa maison, il meurt.
Le toit touche la poitrine.






C’est absurde, je vais tomber dans les pommes, de tant de café ! Mais la prairie reste verte. C’est la fin de l’été.
(La pomme du sang frais réfugie le soleil.)






« Dans les voyages, une chute porte bonheur. »






Ce n’est que par infractuosités que j’avance comme je peux. D’ailleurs, j’ai sommeil et je ferme les yeux, maintenant. Le crépuscule est bleu. C’est en Abyssinie. Mais ça pourrait se passer partout ailleurs. Il y a des vitres, du ciel. Ça reflète, ça sort. Le métal des miroirs. Le bruit de la forge (le barrage). Je ferme les yeux : rêvez pour moi. Où êtes-vous Français du Nord ? Loin ?

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