Sunday, October 28, 2012


Hello ! comment va ?

Tiens !

Oui, tiens !

Ça fait un bail !

Oui, plutôt.
J'ai parlé de toi hier avec Audrey.
Elle m'a dit tout le bien qu'elle pense de toi.

Tu vis où maintenant, qu'est-ce tu fais ?

Toujours à Marseille.
Je suis homme au foyer.
Je fais toujours la même chose.
Ne t'inquiète pas.
J'ai eu un moment de remise en question, on va dire.

Je te vois jamais quand je passe à Marseille, chéri... Quelle Audrey ?

Vernon.

Ah. Ah, ah...

?

Tu vas bien, toi ?

Bon, je suis content que tu réapparaisses, en tout cas !!!

C'est gentil.
J'ai lu plein de belles choses sur ton travail, je suis content pour toi.
Ça ne m'étonne pas !

J'espère que c'est pas une accalmie, ta réapparition, mais définitif ! (pour autant que la vie le soit). Mon travail, je sais pas trop où il va aller, je n'en ai plus, là (après avoir tout donné l'année dernière...)

Je vois…
Tu devrais publier tes textes...
C'est peut-être le moment ?
Je ne sais pas.
Et je suis certain par ailleurs que tu vas avoir de belles aventures de plateau très bientôt.

Oui, Liliane... Mais, d'abord, elle change d'avis tout le temps ; ensuite je suis pas sûr que me retourner sur le passé (ou sur moi-même) me soit bénéfique et puis, contrairement à un travail de scène – inventé avec les autres (n'est-ce pas ?) – sans que personne n'ait son mot à dire,  là, j'ai peur de m'énerver, de devoir refaire et refaire des versions jamais satisfaisantes – bref, de devoir TRAVAILLER ! Hors, je ne suis pas un travailleur, moi, je suis un amuseur... Alors, à moins de trouver l'astuce (qui amuserait tout le monde et que je ne trouve pas)...

C'est une question de forme…
Les versions différentes peuvent être intéressantes.

Ouais... J'avais plutôt envie de faire un livre de photos (tu te souviens...)

Il faut que tu trouves l'amusement dans le rassemblement de tout ça.
Je sais pour ton livre photo.
Me souviens très bien.

Bon, on se perd pas de vue, hein ? Et avec notre copine Audrey...

Oui, c'est drôle que vous vous connaissiez !
Oui, bien sûr ! on se perd pas de vue.
Pourquoi ne pas penser tes textes comme des figures sur un plateau ? Je sais que c'est idiot à dire, mais, bon, je le dis quand même.

Oui, mais c'est le délai, le délai qui refroidit tout ! Si c'était pour dans un mois, bien sûr que je m'y mettrais à fond – car, là, je verrais – je saurais – ce que j'ai envie de dire ! Mais pour dans je ne sais quand, j'ai l'impression de préparer ma tombe – d'avoir à écrire une épitaphe...

Fixe-toi ce délai et tu t'y tiens. Et puis, ensuite, tu envoies aux maisons d'édition. C'est assez simple... Sinon je te dis, moi, que je veux lire tout ça dans un mois. Et que j'attends avec impatience le résultat… Ça suffit ?

T mignon ! On en reparle. (Je te quitte, je dois me préparer pour ce soir...)

Bien sûr !
Merde pour ce soir.
A bientôt

Labels:

0 Comments:

Post a Comment

<< Home