Tuesday, December 18, 2012

Aquí y allá



« ¿ Qué somos y como realizamos eso que sernos ? »

Je me suis mépris sur le regard. Il me regardait comme un animal pour « comprendre » si je « désirais » qqch. (La fois suivante, il me proposait de la bière.)

Je regardais les jouets exposés : beaucoup de jouets d’enfants, d’ardoises magiques, de mécanos, un jeu de construction du Bauhaus, très beau, et je pensais : comme l’enfance passe vite, grandit vite. Je ne pensais pas à moi, mais à mon filleul américain, Leo, qui avait répondu à mon dernier email en me disant qu’il allait avoir 13 ans — et aussi aux enfants que — pendant tout ce temps de ma vie — je n’avais pas eus, que j’aurais pu avoir et qui maintenant seraient grands.
Je ne m’ennuyais pas dans ce cocktail, j’avais compris que je pouvais penser. J’avais faim, j’avais soif (on ne servait que du mezcal et de la bière), mais je pouvais penser, non pas écrire, non, non pas faire, non, mais penser, juste penser et ça me remplissait. Et j’aurais pu penser un très long poème si ce cocktail avait durer cent ans : un cocktail d’écriture.
Je m’étais débarrassé d’amis encombrants à Paris et, maintenant, je flottais — sans boire, sans manger — dans un océan de réalité, comme on dit en espagnol : la mar de proyectos...
L’une des amies d’Eva, très belle aussi, ressemblait à Dominique Issermann.
Je connaissais trop bien ces cocktails où il fallait socialiser et je m’y sentais mal, mais celui-ci était différent : je n’avais rien à y faire. Je devais juste — avec souffrance, avec modestie — inventer ma vie. Ecrire, si j’écrivais un jour, avec une infinie douceur, l’envers, juste l’envers de ce que penserait le lecteur, l’envers du tapis. J’avais rencontré cette écriture dans la journée dans la revue en ligne publiée par Liliane Giraudon...

Elle s’appelait Dalia

Le groupe : Haciendo el mal (en faisant le mal), des chansons douces et mélancoliques

L’exposition commençait ainsi : « Para nosostros arquitectos, el interest en la tectónica... »

C’était en face de la maison de Barragán 
Fernando Romero
Beau-fils de Slim

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