Monday, March 25, 2013

Spécial dédicace


Oh, là, là, cet article spécialement pour Fanny ! Monsieur X. Monsieur X — comment ça s’est passé ? Faut-il que, pour les autres, je resitue ? Monsieur X est l’homme qui m’a obtenu l’immense appartement de l’avenue Foch où j’ai pu tourner  ce projet érotique dont vous avez vu — et vous verrez encore — le déploiement des photos et des vidéogrammes, ici-même. Monsieur X m’a invité à déjeuner près de l’ambassade d’Israël, là, dans le triangle d’or, près du rond-point des Champs-Elysées. Dans le restaurant, il faut montrer patte blanche. Qui venez vous rejoindre ? Monsieur X. Ah, très bien, il vient d’arriver... (ce n’est donc pas pour une livraison...) Donc on parle de la suite des choses, de ce projet appelé — nom de code, nom de guerre — Avenue Fuck. Il connaît une galerie, Anne de Villepoix (où il y a, en ce moment, une expo d’un très bon peintre allemand, Sven Kroner, lui n’a pas aimé, moi beaucoup). Il me dit beaucoup de choses que je prends en note car monsieur X est intelligent. Par ex, ce qui est intéressant pour ma situation actuelle : « Il y a tellement de projets dont on profite dans la vie en tant que projets. » « On ne souligne pas assez la jouissance liée au projet, à la perspective. » Et il m’apprend un mot qu’employait Chateaubriand : « futurition ». Ça veut dire un peu « anticipation », le fait de se projeter dans le futur. Je lui apprends à mon tour un mot qu’il ne connaissait pas. Le mot « fruition » qui veut dire à peu près « jouissance », l’action de jouir de qqch. Montaigne : « la fruition de la vie ». Bref, tout cela se passe dans de bonnes conditions. Il m’apprend aussi un terme du monde des affaires, dont je parle maintenant parce que je ne sais pas quand je pourrais en avoir l’occasion  : le « benchmarking ». Il s’agit de l’étude systématique des best practices dans le domaine du business, du repérage des meilleurs procédés ; en gros (en clair), il s’agit de piquer aux autres leurs meilleurs idées ; ce que faisait Picasso au dire de Jean Cocteau (« Quand Picasso visite les ateliers, mettez tout sous clé »), ce qu’ont fait les Japonais pour devenir ce beau pays amoureux de la France.  Ça, c’était l’introduction, mais c’est pas ça qui va intéresser Fanny. A un moment, je fais allusion à DSK. Quoi de plus banal dans un déjeuner en ville, n’est-ce pas ? Puis je parle du livre de Marcela Iacub (on se souvient que j’aime beaucoup ce livre). Et je dis, puisque Monsieur X m’a reçu en m’offrant un livre qui a l’air très amusant : Vous pouvez être ce que vous voulez être, chez Phaidon (un livre sur la réussite professionnelle) (nous en reparlerons), je dis : « Oh, j’aurais dû te l’apporter ! » Monsieur X me répond : « Je ne le lirai pas. » Et, comme je m’offusque... Monsieur X ajoute : « J’ai des raisons personnelles pour ça. » En fait, Monsieur X a été l’amant de Marcela Iacub, voilà ce que je voulais dire (à Fanny de Chaillé), je n’en dirai pas plus, voilà c’est fini, my lips are sealed comme on dit dans Absolutly Fabulous. MY LIPS ARE SEALED *.



Je remarque qu’il y a qq jours, je dînais avec une maîtresse de Mick Jagger et qu’aujourd’hui je déjeune avec un amant de Marcela Iacub. Amis de province, vous ne connaissez pas les bonheurs de Paris (à part la pollution). Je comprends que vous nous enviez, je comprends votre détresse. C’EST ICI QUE TOUT SE PASSE (ou au Qatar). J’ai dit à Monsieur X que je l’estimais déjà beaucoup, mais que cette révélation me le faisait encore grimper. J’avais toujours eu un peu peur qu’il m’annonce un jour des choses pas avouables, un peu ringardes, du genre, en effet, j’ai été l’amant de Carla Bruni (comme Mick Jagger), mais Marcela Iacub ! Alors, là, surtout à cette période, on ne peut pas être plus...






* Si, un détail : lui aimait beaucoup son petit chien. 

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