Lull
je suis infiniment nostalgique, je ne peux que le crier. je ne peux le crier. vous voyageur. si peu connu. dans vos déserts. vos foules. houles. vos vagues. votre désert. vous voyageur. réveille-toi ! cette angoisse te sert, te sert à déposer ces quelques mots sur le papier. le papier ! le papier n’existe plus, ma chérie ! comme la neige et le feu. Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir ! que tu dis !
« Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ; »
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ; »
« J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
— Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ? »
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
— Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ? »
Appris un nouveau mot en français : « bonace », le calme avant la tempête (ou après). Anglais : « lull ».
Labels: poésie
0 Comments:
Post a Comment
<< Home