Saturday, May 18, 2013

Les Doigts de mon stylo


Laurent Goumarre me raconte comment il est rentré à « Art Press » (et donc comment il a débuté sa carrière). Il les a appelés, il leur a dit : « Voilà, j’ai envie d’écrire dans « Art Press » ». « Art Press » lui a dit d’envoyer des choses qu’il avait écrites. Lui, bien sûr, il n’avait rien à envoyer (ou peut-être avait-il qqch, mais il est trop malin pour ça) ; il a attendu 15 jours et il les a rappelés. Il a dit : « Je voulais vous demander ce que vous aviez pensé de ce que je vous ai envoyés ». L’autre, son interlocuteur, « Art Press » a dit : « Mais on a rien reçu !... Bon, écoutez, y a cette expo, est-ce que vous pouvez faire un papier dessus ? » Et c’était parti ! Vincent Dieutre me raconte que ce vieil acteur merveilleux qui était un moment son amant, Simon Versnel, qui jouait un soir dans Je m’occupe de vous personnellement... qui joue avec Peeping Tom... mais si ! vous voyez qui je veux dire... — eh bien, il a maintenant un amant de 20 ans très beau et très riche, paraguayen et c’est lui qui paye tout, le jeune, puisque Simon n’a pas le sou comme tout artiste qui se respecte... Qu’est-ce que je peux vous raconter encore ? Ah ! Théodora, y en aurait... mais il est très rapide, Théodora, il me file entre les doigts... Laurent Goumarre me conseille plusieurs livres. Théodora dit qu’il a la gale pour me repousser et ça  marche : même maintenant qu’il me dit que ce n’est pas vrai, je le regarde de loin. Théodora va me faire tourner en bourrique, c’est clair ! Son mépris est total. Son amitié est réelle, mais son mépris est total. Je lui raconte que Boris d’Ambly au moins, lui, m’a embrassé — et que sa copine aussi, d’ailleurs. Monsieur X me parle de café, puis ensuite me demande de ne pas citer la marque (sur ce blog) pour garantir son anonymat. Je demande à Théodora s’il veut faire une publicité pour le café ; cela devient : le « café La Gale ». Nous sommes sur la pelouse d’un square peut-être appelé « le square du Temple ». Il fait beau, curieusement, comme quand nous étions jeunes (mais Théo, lui l’est). Nous nous levons pour aller à la Ménagerie de verre, mais Marie-Thérèse Allier ne nous reçoit pas... Le soir, je vais voir Les Chiens de Navarre aux Bouffes du Nord avec Romain et Marie. Marie déteste, mais, moi, j'aime beaucoup. Elle s'énerve ensuite avec une fille qui lui reproche qqch qui a à voir avec une pochette de disque et elle disparaît. Je demande des idées de textes à Laurent Goumarre pour un projet qu'Hubert Colas voudrait me faire faire avec Théodora, mais il faut un texte (car c'est la SACD qui paye) : « Ton blog ! » « Si, si... Ensuite tu demandes à Hubert qu'il s'arrange pour le faire publier. » C'est fou ce que Laurent est gentil ! Mais il me conseille aussi Peter Sotos (que Hubert Colas avait monté, d'ailleurs). Peter Sotos, c'est un écrivain dingue, pédophile, plus violent que Dennis Cooper et Laurent ajoute : « C'est tellement pas ta sexualité que tu lis qqch qui t'est complètement étranger. » Théodora me demande de lui marquer le nom sur le livre d'Hervé Guibert qu'il s'est acheté.

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