Saturday, May 04, 2013

Voyage


La vie que je délaisse, oui, que je délaisse... Je suis fatigué de revenir à moi, comme un miroir, comme un photon qui rebondit, oui, j’ai aimé la vie, oui, j’ai aimé l’amour, oui, je suis prêt pour un nouveau départ, je suis vif et clair et plein d’énergie, je suis prêt pour un avril, un mai, je suis prêt pour Marseille et les enfants. Avec Erik, nous avons échangés nos écharpes ; enfin, lui a pris celle de Nicolas Moulin, la violette qui déteint (mais si belle) ; il m’en a donné une magnifique, que je n’ai pas encore détaillée, pleine de dentelle, c’est la chemise d’Erik. Il m’a donné aussi un vêtement que porte les hommes à Harar, une sorte de jupe magnifique, magnifique pour Marseille, pour cet appartement sur 3 étages, pour ces appartements marseillais immenses comme des caches. Oui, j’aimerais habiter à Marseille. Paris est dur pour moi. Et je n’aime pas, après toutes ces années, je n’aime pas ma solitude. Erik m’a proposé d’aller sur un site, si j’étais toi, j’irais sur un site, mais je n’ai pas, c’est bien le problème, l’esprit aventureux... 



« Je ne puis oublier que le poète a 20 ans, qu’il est assez heureux pour douter encore, pour interroger, et que j’aurais bien mauvaise grâce à lui révéler les tristes secrets de mon expérience. »

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