Bio (parler de soi à la troisième personne)
Biche, tu aurais un texte biographique un peu mis à jour à me filer ?
Baisers
Yves-Noël Genod est un distributeur de spectacles, de
poésie et de lumière, il n’invente rien, il fait passer le furet, « passé par
ici, il repassera par là ». En effet, c’est ici et là qu’est la révolution : dans la
redistribution des richesses. Ainsi les « contenus » ne sont que de peu
d’importance, dans le meilleur des cas entièrement inventés par le public — comme dans le
spectacle dans le noir qui a fait sa renommée : Le Dispariteur — et chaque soirée est d’une couleur très différente, cauchemar ou rêve
selon l’âme de votre bon vouloir, noirceur ou bonheur. Il utilise les lieux
souvent comme les instruments mêmes — et uniques — à faire sonner, ceux-ci
quand ils sont beaux : Ménagerie de verre, grande salle du théâtre de
Gennevilliers, La Condition des soies (Avignon), Hotel Palace (Bologne),
théâtre de la Bastille, Friche de la Belle de mai (Marseille), ancienne salle
de réparation des tramways à Berlin, grands salons de l’hôtel de la Mirande à
Avignon ou du château de Montfrin… Prochainement au théâtre des Bouffes du
Nord. Quand les lieux le sont moins — beaux —, mais qu’ils ont des fenêtres,
il joue en lumière du jour (théâtre de la Cité internationale, théâtre du
Rond-Point). Il a travaillé avec des dizaines de comédiens, danseurs,
chanteurs, acrobates... Citons, parmi les plus connus : Lorenzo de Angelis,
Jeanne Balibar, Audrey Bonnet, Cecilia Bengolea, Jonathan Capdevielle, Valérie
Dréville, Papy Ebotani, Julien Gallée-Ferré, Julie Guibert, Nicolas Maury, Kate Moran,
Jean-Paul Muel, Felix Ott, Lucien Reynes, Marlène Saldana, Wagner Schwartz, Thomas Scimeca,
Dominique Uber, Charles Zevaco... Il a « fabriqué » depuis 2003 — parfois avec l'aide de collaborateurs éclairagistes, ingénieurs du son, vidéastes, dessinateurs... comme Philippe Gladieux, Patrick Laffont, Sylvie Mélis, François Olislaeger, Benoît Pelé... — quarante-six spectacles et un
nombre non répertorié de « performances ». Il vit à Paris (et partout : citoyen du monde) de
l’amabilité des institutions et de ses amis mécènes. Il est d’une santé de fer et prétend qu’il n’a pas dit « son dernier mot ». Car — ainsi que l’a prononcé Pascal : « Nul ne meurt si pauvre qu’il ne laisse quelque
chose ».
Labels: correspondance bio
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