L e Comédien raté (mais le poète sublime)
De cette journée aujourd’hui,
il ne m’est rien resté, de cette journée magnifique, je n’arrive pas à en faire
le récit (comme je l’ai fait plusieurs fois dans la journée elle-même et
peut-être dans mon carnet, il faudrait que je regarde). Mais cette journée
magnifique, je n’arrive pas à en faire le bilan. De cette journée magnifique,
je tire une chose, une chose m’éblouit. Une chose. Alex s’est désisté ce matin
et Jenny et May ne sont restés qu’une petite heure, j’ai eu le temps de
travailler du Nerval. Et j’ai eu le temps de lire du Nerval l’après-midi chez
Sylvie où j’ai passé 4 heures. Sylvie, c’est l’Atelier de coiffure, 400, rue Saint-Honoré.
Une adresse qui frappe. Mais elle va ouvrir une antenne à Marseille, qq jours
par mois, à l’hôtel Intercontinental. Oui, que faire de son temps ?
Pourquoi ne pas avoir plus de temps que ce temps volé dans les trains, les
salons de coiffures, les attentes en tout genre, pourquoi ne pas prendre le
temps de lire, lire, lire Gérard de Nerval jusqu’à… jusqu’à en vivre… et en mourir...
Labels: paris
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