Sunday, November 24, 2013

A lex Knost


Soirée avec l’ultra-merveilleux Jonathan Capdevielle et Paris devient Paris (c’est-à-dire anywhere). Les gens boivent, ils deviennent heureux. Ça remplace Dieu. Moi, je ne bois pas, rien, car j’ai peur des microbes. Mais je suis heureux quand même. Je suis heureux que les gens soient heureux — et alors se laissent voir (leur âme) plus facilement, moins sauvages, plus animals, plus instinctifs, instantanés… On est allé ensuite dans un club. Le club, c’était La Scène (ou La Seine ?) et c’était bien. Quelqu’un est venu vers moi en me disant : « T’as une vraie tête de con, tu devrais… » Comme je le priais de répéter pensant avoir mal entendu : « T’as une vraie tête de con, tu devrais… », Sébastien Vion s’est interposé et a agressé le mec qui n’en revenait pas (en fait, il ne s’était pas rendu compte de ce qu’il disait). J’étais heureux que Sébastien me défende si bien car je devenais immédiatement d’un statut sans doute très décalé dans cette boîte (de vingtenaires) à un statut de star (qui a son staff, son cercle, sa garde rapprochée). Le type, après, m’a tenu la jambe pendant toute la soirée en me parlant de surf, etc. Un type... il s’est même mis à croupi pour m’écrire son nom sur un bout de papier (ça, c’était beau dans la lumière rasante d’un néon de marche) : ALEX KNOST dont on pouvait trouver des images dans le magazine « Desillusion ». Je crois qu’il m’a dit que c’était le meilleur surfeur du monde, je pensais un peu à Lucien, du coup... Je ne sais pas pourquoi il m’a élu comme son confident — jusqu’à — ça ne devait pas louper — me verser son gin dessus. (Pourquoi les gens bourrés ont toujours un verre plein et lourd à la main, je me demande...) Les garçons étaient très beaux, il y avait beaucoup plus de garçons que de filles (musique techno), mais les filles étaient belles aussi. Et les filles étaient merveilleuses. Ah, là, là..

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