Tuesday, December 03, 2013

T riste España sin ventana


La poésie vient facilement quand on pagaye dans une langue. Confondre « crevette » et « psy » en anglais (« shrink » et « shrimp ») avait beaucoup fait rire l’Américain et il l’avait dit à travers l’océan à son « shrink » donc (il faisait une psychanalyse de Paris en appelant plusieurs fois par semaine vers 11h du soir). Là, me frappe une image : Triste Espagne sans fenêtre. ¿ Por qué ? C’est beau. ¿ Por qué sans fenêtre ? Las ! il s’agit de Triste España qui n’a pas de chance, bien sûr ! Sans bonheur. Non pas « sin ventana », mais « sin ventura »… C’est très connu… Ah, là, là… Il faudrait ne rien connaître ou tout connaître comme le dit Angélica Liddell qui travaille avec des non professionnels ou alors, dit-elle, avec de très grands professionnels qui eux aussi arrivent, dit-elle, à rejoindre cette brutalité des choses, cette sauvagerie de la vie qu’elle recherche. Qu’on ne « sache » pas. « Une nature brutale, bestiale sur scène. » « ¿ Pero qué quiso decir Mallarmé cuando dijo que la carne es triste y que ya había leído todos los libros ? ¿ Que había leído hasta la saciedad y que había follado hasta la saciedad ? ¿ Que a partir de determinado momento toda lectura y todo acto carnal se transforman en repetición ? ¿ Que lo único que quedaba era viajar ? ¿ Que follar y leer, a la postre, resultaba aburrido, y que viajar era la única salida ? », demande Roberto Bolaño dans une conférence qu’il me faudra lire en entier — qui s’intitule : Literatura + enfermedad = enfermedad ¡ Ay !

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