Monday, January 20, 2014

A rt prodige

   
Au théâtre des Abbesses, je suis dispersé, je dis encore « je », je m’éclaire avec l’appli iTorch et je reconstitue un paysage rien que par exploration, Philippe Gladieux est à la lumière, c’est le génie actuel, vous ne savez pas ? ce n’est pas parce que je travaille avec lui que je le dis… lumière de soleil et de neige et Fabrice Lambert est tellement dark tellement sublime… il sort du fragile cosmos, en voyage, d’où  vient-il ? plus rock que tous les rocks, il n’est que volume, que réel, qu’animal, splendeur du mobile coupé de la vie, je crois que je n’ai jamais vu un homme plus sexy que cet abruti ! il s’est habillé de rouge comme un torero, faire du jardinage, pour un aveugle, c’est très important, son visage — malheur ! — si expressif ! la deuxième pièce, après l’entracte, elle aussi est sublimissime, mais gâchée par des sorties de secours, il faudra attendre de la voir dans de bonnes conditions (boîte noire) pour en faire réellement l’expérience, je conseille de partir à l’entracte car se contenter de la première — qui s’appelle Nervures — est inoubliable, cadeau inouï, art absolu, ah, by the way : le somptueux mobile aussi, de Xavier Veilhan.

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