Saturday, January 18, 2014

A vant que j'oublie


Vanessa Van Durme, au Rond-Point, à la salle Topor (où pour une fois la sortie de secours a été éliminée, ce qui nous vaut de vrais noirs de théâtre à l’ancienne, ça change tout), c’est une leçon. C’est ce que je lui dis : « C’est vrai, répond-elle, on apprend toujours ». Le sujet n’est apparemment pas folichon (le fait que ce soit un sujet et le fait que ce soit un solo) : le dimanche, une fille va voir sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer à la maison de retraite. Le fait que la fille ait été à l’origine un fils dont parfois la mère se souvient rend le mystère de la perte de la mémoire plus divin (c’est une légère « mise en abîme »). Mais, ce matin, je me réveille avec la pièce entière comme « par cœur ». Oui, c’est une leçon parce que Vanessa Van Durme communique vraiment bien ! Quand je la félicite pour son talent, elle me dit : « Je fais semblant ». Oui, c’est tout un mystère, « faire semblant », le théâtre, le « talent ». J’aimerais beaucoup travailler avec cette femme sublimement semblante, moi !

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