Thursday, February 13, 2014

A vo’te bon cœur et à vos possibilités


Pour les Bouffes, nous cherchons beaucoup de choses, nous cherchons de l’argent (actuellement 2/3 des participants ne sont pas payés), bon, nous cherchons du public (5000 places payantes assez chères : tarif réduit : 14 €), bon, et nous cherchons aussi des stroboscopes 3KW (Atomic 3000 Martin) (une douzaine) qu’il faudrait nous prêter (trop chers à la loc), nous cherchons des costumes, très beaux, beaux, aussi beaux que ceux qu’utilisait Francisco de Zurbarán pour habiller ses saintes (de somptueux costumes de théâtre, en fait, d’une mode ancienne car le concile de Trente ne voulait pas que les saints soit représentés dans une mode contemporaine). Nous cherchons donc des robes anciennes, XVIIème ou XVIIIème ou même XIXème (c’est aussi rare). Nous cherchons la rareté. Nous cherchons des robes de moines et de moniales, là aussi : modèle Zurbarán. Si on pouvait trouver, pour les hommes, ces robes de bures au capuchon pointu... Nous cherchons des fleurs pour le fameux « effet Barbara », c’est-à-dire comme je l’ai déjà fait pour le spectacle de 2011, Yves-Noël chante Barbara, jeter des brassées de fleurs au public. A l’époque, ces fleurs trop ouvertes pour être vendues avaient été offertes par une amie fleuriste de la productrice : il en faut pour 13 représentations. Nous cherchons aussi des logements pour les participants non Parisiens, de préférence le plus près possible des Bouffes (tant qu’à faire). Et nous cherchons aussi des crânes humains (toujours comme dans les tableaux de Zurbarán) parce que (ça, c’est pas de moi) : « La méthode est la suivante : il faut s’imaginer danser sur des crânes imaginaires, se figurer au sol des ossements épars sur lesquels rebondir. L’idée de la mort, c’est un peu l’ingrédient mystère qui permet à la mayonnaise d’atteindre le plus haut sommet »…

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