A vo’te bon cœur et à vos possibilités
Pour les Bouffes, nous cherchons
beaucoup de choses, nous cherchons de l’argent (actuellement 2/3 des
participants ne sont pas payés), bon, nous cherchons du public (5000 places
payantes assez chères : tarif réduit : 14 €), bon, et nous cherchons
aussi des stroboscopes 3KW (Atomic 3000 Martin) (une douzaine) qu’il faudrait
nous prêter (trop chers à la loc), nous cherchons des costumes, très beaux,
beaux, aussi beaux que ceux qu’utilisait Francisco de Zurbarán pour habiller
ses saintes (de somptueux costumes de théâtre, en fait, d’une mode ancienne car
le concile de Trente ne voulait pas que les saints soit représentés dans une
mode contemporaine). Nous cherchons donc des robes anciennes, XVIIème ou
XVIIIème ou même XIXème (c’est aussi rare). Nous cherchons la rareté. Nous
cherchons des robes de moines et de moniales, là aussi : modèle Zurbarán. Si on
pouvait trouver, pour les hommes, ces robes de bures au capuchon pointu... Nous
cherchons des fleurs pour le fameux « effet Barbara », c’est-à-dire
comme je l’ai déjà fait pour le spectacle de 2011, Yves-Noël chante Barbara, jeter des brassées de fleurs au public. A l’époque, ces fleurs trop ouvertes pour être
vendues avaient été offertes par une amie fleuriste de la productrice : il en faut pour 13 représentations. Nous
cherchons aussi des logements pour les participants non Parisiens, de
préférence le plus près possible des Bouffes (tant qu’à faire). Et nous
cherchons aussi des crânes humains (toujours comme dans les tableaux de Zurbarán) parce que
(ça, c’est pas de moi) : « La méthode est la suivante : il faut
s’imaginer danser sur des crânes imaginaires, se figurer au sol des ossements
épars sur lesquels rebondir. L’idée de la mort, c’est un peu l’ingrédient
mystère qui permet à la mayonnaise d’atteindre le plus haut sommet »…
Labels: bouffes
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