A ddiction
Denise Luccioni
Il y a de la magie dans
l'alliance du lieu, de l'œuvre et d'une vision théâtrale baroque et épurée (ce
n'est pas contradictoire). Quand je dis « magie », c'est celle
éprouvée lorsque je me sentais « exposée » à une mise en scène de
Régy et non simple spectatrice, ou « transportée » par le Tristan et
Isolde de Peter Sellars/Bill Viola à l'opéra Bastille.
Moni Grego
Un slogan pour vous amuser, Y-N Genod, la seule personne qui parle à des murs et obtient des réponses !
Votre travail est en moi tout le temps, c'est joliment tuant. Je pars bosser ds
le Sud. Je vous envie de retourner dans l'antre de la bête encore.
Je serais bien revenue lui
laisser manger à nouveau un petit bout de mon âme… Enjoy !
Véronique Thé Au Jasmin
Que le miracle se
renouvelle !
PoiSon d'avril est
addictif. J'y reviendrai samedi pour prolonger cette Rencontre, ce Voyage
heureux... A perpétuité !
Julia Leblanc Lacoste
Merci Yves-Noël. Je me couche bousculée par tout ce que
je viens de vivre avec vous tous aux bouffes du Nord. A bientôt !
Adeline Moreau
Bonsoir. Je sors de votre
pièce. Merci pour cette expérience sensorielle magnifique, drôle et
existentielle. Je sens que les images de ce spectacle vont me poursuivre encore
très longtemps. Merci-merci-merci.
Je serais très heureuse de vous rencontrer un jour et de participer à ce grand
bal ou à un autre. C'est tout ce que j'aime.
Bonne nuit !!!!!
Adeline
Miléna Kartowski
Yves-Noël Genod, le faiseur
de rêves sans soleil a mis au monde un chef-d’œuvre au théâtre des Bouffes du
N...
Noir, profond, total, sans
recours, sans secours. Nous sommes dans les entrailles des Bouffes, au Nord de
Paris, tout au Nord… L’eau, les tréfonds et la pupille qui tente de se dilater
pour attraper les quelques raies de lumière qui pourraient se dérober. Les
abysses de l’inconscient s’ouvrent, les viscères se relâchent et le pays des
rêves avance à pas feutrés. Une fumée se dessine, celle de la nébuleuse de
l’esprit. Elle perce dans le noir absolu. Nuage vaporeux qui s’élève et
découvre l’obscurité totale. Où allons-nous ? Entre Eden et Hadès, perdition et
désir, nous faisons confiance au chamane de la poésie, sans comprendre où nous
posons nos sens. Didon et Enée ou le récitatif chimérique de la solitude. Le
contreténor épouse les murs sacrés du temple brookien dans son habit de survie
informe tandis que la soprane vocalise délicieusement tout en habitant son
giron. Ses jambes infinies s’enroulent dans la robe strassée surmontée d’une
veste rouge carmin au format torreresque.
Les premiers sursauts de
grâce apparaissent… Ils ne nous lâcheront plus.
Des personnages felliniens,
perdus, majestueux et brisés traversent les échos de ruissellement, les arias
manqués, les suraigus pris dans une lointaine distorsion. Nous sommes chez
Lynch, Wenders, Rembrandt et Haendel… Genod peint un magistral tableau des
rêves sous nos yeux, génie des clairs-obscurs, des ombres portées, des noirs
profonds et des allumettes-veilleuses. Une bougie solitaire sous la coupole
observe les perditions terrestres.
Les femmes, les hommes, les
silhouettes sibyllines, les elfes et les corolles diaphanes irradient le
plateau, fleuve du désir. Les objets trouvés s’accordent aux apparats de bal.
La trompette côtoie le shofar-branche d’un sage à la barbe blanchie, le violon
enivre une nymphe couleur ébène, les vers de la Divine Comédie se distillent
sous les traits d’un joueur de football américain en pleine cavalcade.
Si c’est une fantasmagorie,
qu’elle se prolonge à l’infini. Si c’est une pièce de théâtre, qu’elle habite
les bouffes, loin au nord, jusqu’à l’aube.
1er Avril est un gros poisson illusionniste, un funambule
virtuose paré d’une crinoline, un opéra fragile tout en ombres et en échos.
Prenons un dernier verre.
Faisons l’amour, jouissons.
Endormons-nous et rêvons,
rêvons d’un chaos opératique, gracieux… Celui dont nous sommes tombés amoureux.
Olivier Charasson
Ce que Baudelaire préfère
au théâtre, c'est le lustre. Yves-Noël Genod se contente d'une chandelle. Il a
donc bien raison de nous avertir que 1er Avril n'est pas un spectacle. C'est une flamme, rien qu'une
flamme.
Gilbert Traina
Tant de vies... Tant
d'histoires... J'aimerais tant revoir ces échoués qui me manquent...
Patric Reves
Un spectacle d'une grande
beauté et d'une poésie rare ! Allez-y et laissez-vous embarquer...
Yves Godin
Je ne sais que dire, c'est
magnifique. Je suis très ému. Bravissimo
Merci, très cher ! Yvno
(Envoie qq personnes si tu peux, comme tu vois — mais c'est beau aussi — c'est
vide...)
C'est d'une réjouissante beauté ! Bien sûr, j'en parlerai. Merci encore !
C'est d'une réjouissante beauté ! Bien sûr, j'en parlerai. Merci encore !
Labels: bouffes, correspondance
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