E n lisant un article de Jean-Pierre Thibaudat avant de téléphoner à Claude Régy un peu déprimé par la jauge de ces dernières représentations (j'appelle Claude quand ça ne va pas trop car il sait redonner du courage)
« Jon Fosse. Pour moi ce qui importe c’est écrire et être à l’écoute. Que les metteurs en scène écoutent mon écoute. Puis les acteurs écoutent le metteur en scène et enfin le public écoute la pièce. Et le silence qui est très important. »
« Le mot dans sa paresse
cherche en vain à saisir au vol l’insaisissable. L’insaisissable qu’on touche
dans le sombre silence aux frontières ultimes de notre esprit » (Georg Trakl)
« Jon Fosse. En tant qu’écrivain ce que je dois faire c’est
essayer de dire ce qu’on ne peut pas exprimer. Si on y parvient alors on
devient poète.
Dire ce que l’on peut
exprimer cela n’aucun intérêt. On doit essayer de décrire l’invisible
omniprésent et l’insérer dans l’écriture.
Dans le bon théâtre, ce que
l’on ne voit pas, ce que l’on ne peut pas voir, on peut presque le saisir. »
« Je ne mourus pas et ne
restais pas vivant : juge par toi-même ; si tu as fleur d’intelligence, ce que
je devins, sans mort et sans vie » (Dante, La Divine Comédie (L’Enfer,
chant XXXIV)
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