P ourquoi jouer à se perdre ?
J’avais choisi cette ville. Une ville violente vue du ciel. J’étais perché. J’avais décidé de ne pas sortir. Je restais. Dans le ciel.
« Alors je rentrai
dans la maison, et j’écrivis, Il est minuit. La pluie fouette les vitres. Il
n’était pas minuit. Il ne pleuvait pas. »
Je voulais être dans cette
ville sans savoir ce que je voulais y faire, c’était ce que je voulais, ce que
je voulais faire.
Maintenant la ville va s’étendre,
nocturne et liquide, au-delà de la ville.
Je dormirai dans les bras
de l’animal.
Je ne sais plus,
maintenant, à qui m’adresser dans cette ville nouvelle ville future ville
ancienne où je suis projeté comme en plein rêve. Pourquoi jouer à se perdre ?
Il fallait apprendre les
langues, obstinément.
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