U ne personne très agréable vous écrit
Yves-Noël,
Je ne vous ai pas répondu, ce n'est pas du désintérêt, très loin de là.
Si vous saviez comme je voudrais être là, je les rêve ces spectacles et je le crois, toute l'Europe devrait être là, à cet endroit du théâtre que vous déployez comme une fresque sur le plateau du Point du Jour. Quel beau nom ce théâtre. Quels beaux titres vos spectacles. Quels acteurs splendides... Mais ma vie a pris un tour chaotique ces derniers mois et je suis contrainte de rester à Paris pour lui redonner une colonne vertébrale. Comme j'aimerais pourtant palpiter au rythme du cœur de Lætitia. Et des images indicibles que vous savez sortir des entrailles de la vie, la vraie.
Vous êtes un voyant, un visionnaire, et si vous n'existiez pas, la terre en serait plus mortifère et, moi, j'en serais plus amère. Il me suffit de vous savoir là-bas, travaillant à accoucher la beauté pour en être transportée.
Amitiés, Marie
PS : j'avais proposé un sujet sur votre « épopée » lyonnaise avec itw de vous à la clef pour la revue « Théâtre(S) » mais il n'a pas été retenu. Les déceptions sont le lot et le quotidien des journalistes autant que des artistes malheureusement. Mais je ne lâche pas l'affaire... Il y aura une et plusieurs prochaines fois. Je vous serre dans mes bras
Labels: correspondance lyon
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